Quand l’informatique personnelle commença à se répandre, au milieu des années 1970, il fallait un OS pour piloter les différents ordinateurs de l’époque. C’est ce que fit CP/M à compter de 1974, fonctionnant principalement sur des processeurs Intel 8080 et Zilog Z80. D’ailleurs, au début des années 1980, l’un des premiers ordinateurs transportables, l’Osborne 1 – sorti en avril 1981 – qui ne pesait que 12 Kg, était équipé d’un Z80, d’un écran 5 pouces et du CP/M de l’époque. Il était fourni avec une trousse bureautique conséquente (Wordstar, SuperCalc) et des langage BASIC.
Bref, un monstre mais qui restait utilisable. Mais en 1981, le CP/M a déjà connu ses bons jours. Il faut dire que quasiment tous les ordinateurs sérieux (ceux à destination professionnelles) en dehors d’Apple, Commodore et Tandy utilisait CP/M, même si au final, la compatibilité entre deux ordinateurs de marque concurrente ne soit pas franchement assuré.
Tout le monde connait l’anecdote d’IBM cherchant un OS pour son PC essaya de signer en vain avec Digital Research. D’ailleurs, le CP/M pour processeurs x86 dont le 8088 qui équipe le premier PC d’IBM n’est pas terminé. C’est pour cela qu’IBM se tourne vers Microsoft qui ne devait à l’origine ne fournir qu’un Basic. L’histoire du premier PC-DOS/MS-DOS est connue, inutile de revenir dessus.