« Les amants du Spoutnik » : le triangle amoureux selon Murakami

Ce court roman d’Haruki Murakami nous plonge dans son monde qui flirte entre le normal et le fantastique.

Dans ce roman, Haruki Murakami met en place un triangle amoureux : deux femmes et un homme. Cependant, ce n’est pas le triangle amoureux auquel on s’attendrait au premier abord, citons en partie le résumé en quatrième de couverture :

K. est amoureux de Sumire, mais celle-ci n’a que deux passions : la littérature et Miu, une mystérieuse femme mariée. Au sein de ce triangle amoureux, chaque amant est un satellite autonome et triste, et gravite sur l’orbite de la solitude. Jusqu’au jour où Sumire disparaît…

Cependant, j’avoue que je n’ai pas vraiment accroché à cet opus des oeuvres de Haruki Murakami.

Alors que j’avais bien aimé le recueil « Après le tremblement de terre » ou encore le roman « Le passage de la nuit« , j’avoue que les « amants » m’ont laissé sur ma faim, surtout la fin qui semble être une volonté de l’auteur de se « débarrasser » d’un roman qu’il ne savait pas comment terminer.

Dommage 🙁

Les livres qu’on entame et qu’on ne finit jamais.

Il arrive qu’on emprunte ou qu’on achète des livres qu’on  ne finit jamais.

Actuellement, j’ai trois livres qui rentre dans cette catégorie.

Et vous ?

« Le passage de la nuit » : destins croisés selon Haruki Murakami.

Ce court roman de l’écrivain japonais Haruki Murakami (2004) nous plonge dans la métropole qu’est Tokyo.

Durant l’espace d’une nuit, l’auteur nous montre les destins croisés de deux soeurs, d’un jeune musicien, d’une prostituée chinoise, d’un informaticien blasé, d’une gérante de « love hotel » vindicative et d’une femme de chambre fugitive.

Murakami nous plonge dans ce Tokyo nocturne, et nous mets à la place d’un caméraman, d’un réalisateur qui s’amuse à mélanger les destins de personnes qui n’auraient jamais du se croiser.

Déroutant est le premier terme qui me vient à l’esprit. Cependant, ce roman est très agréable à lire. Je ne saurais trop le conseiller si on veut voir comment un auteur peut attiser l’intérêt du lecteur.

Excellent livre.

« Le dernier restaurant avant la fin du monde »…

J’ai fini il y a quelques jours le deuxième volume de la trilogie en cinq volumes de Douglas Adams.

Autant le premier volume m’avait enchanté, autant celui-ci m’a laissé un peu sur ma faim.

Il est vrai qu’on rit beaucoup dans ce volume, mais la loufoquerie est parfois un peu excessive. Il est vrai que la poésie vogonne vaut son pesant de torture, et que la bureaucratie des Golganfricheux vaut largement « La maison qui rend fou » du film « Les douzes travaux d’Astérix ».

Marvin est toujours autant dépressif, Zaphod toujours autant déjanté. Il est vrai que le Restaurant est un bonheur de loufoquerie.

Si je donnais un 19/20 au premier volume, celui-ci aurait seulement un petit 15/20.

J’ai reçu le troisième volume aujourd’hui, et j’espère que le niveau sera aussi bon que le premier volume.

Ah, le chef d’oeuvre de Mary Shelley…

Vous ne connaissez pas Mary Wollstonecraft Shelley ? Si je vous dit : « Frankenstein ou le moderne Prométhée » ?

Je viens de finir le texte en version originale, via une édition chez Penguin Popular Classics, et je dois avouer que je m’attendais à quelque chose de plus violent que le texte. Victor Frankenstein est le parfait exemple de l’apprenti sorcier.

Je ne voudrais pas spolier le plaisir des personnes voulant découvrir le texte, aussi bien en langue originale (l’anglais) que dans une version traduite.

Le texte se lit très facilement, et bien que la fin soit sur certains plans prévisibles, on peut être étonné par le coté moderne et encore d’actualité du texte…

Book Depository : une bonne boutique pour les livres en anglais

Je tenais à faire un petit billet sur une excellente boite auprès de laquelle je me procure la série des « Harry Potter » dans la langue d’origine, Book Depository.

C’est une boite qui travaille en partie avec Amazon et permets d’avoir en l’espace d’une grosse semaine des livres qui pourraient demander jusqu’à un mois de délai ailleurs.

Je prends comme exemple le livre « Harry Potter and the Goblet of Fire » (796 pages au format poche, dit édition adulte, en comparaison des 756 pages de la version française).

J’ai passé commande samedi dernier en début d’après-midi et je l’ai reçu aujourd’hui même. Ce qui n’est pas excessivement long, surtout si la commande a été traitée en début de semaine 🙂

Et payer 10,20 € pour le livre en VO, ce n’est pas non plus excessif. Autant dire que le blog risque de tourner au ralenti durant les 3-4 jours qui arrivent 😉

Y a pas à dire, la version traduite des « Harry Potter » sont adoucies.

J’ai fini hier soir les 366 pages de la version poche du volume 2 des aventures d’Harry Potter, « Harry Potter and the Chamber of Secrets ».

En attendant l’arrivée du volume 3 « Harry Potter and the Prisonner of Azkaban » et ses 468 pages, je me plongerais dans « Les bienveillantes » dont je suis arrivé à la moitié environ.

Pour en revenir à la traduction, le traducteur a surement bien fait d’édulcorer certains termes. Le chapitre 7  » Sang-de-bourbe et drole de voix » est en VF « mudblood and murmurs ».

mud = boue, blood = sang. Donc le terme discriminatoire des Malefoys et autre mangemorts est en réalité « Sang de boue »…

Agréable, non ?!

Lorsque j’ai lu la saga en français, je trouvais que le premier tome vraiment « adulte » était le tome 4, « Harry Potter et la coupe de feu », mais déjà, le tome 2 offre un bon aperçu du monde des sorciers, qui ressemble étrangement à celui dans lequel nous vivons.

Après tout, l’histoire commence en 1991, car on apprend dans le tome 2, lors de l’anniversaire de mort de Nick Quasi-sans-tête que cela fait 500 ans qu’il a été tué, sa mort datant du 31 octobre 1492… Donc :

  • Harry Potter and the philosopher’s stone (L’école des sorciers) : en 1991-1992
  • Harry Potter and the chambers of secret (La chambre des secrets) : en 1992-1993
  • Harry Potter and the prisonner of Azkaban (Le prisonnier d’Azkaban) : en 1993-1994
  • Harry Potter and the goblet of fire (La coupe de feu) : en 1994-1995
  • Harry Potter and the order of the Phoenix (L’ordre du Phénix) : en 1995-1996
  • Harry Potter and the half-blood prince (Le prince de Sang mélé) : en 1996-1997
  • Harry Potter and the deathly hollows : en 1997-1998 ?!

Une manière de critiquer certains penchants de la société actuelle ?

En tout cas, une excellente saga, encore meilleur quand on la lit dans la langue de Shakespeare.

Les versions françaises d’Harry Potter seraient-elles adoucies ?

Dans le but de pouvoir lire sans trop de difficulté l’ultime opus des aventures d’Harry Potter, j’ai commencé à me procurer la série des volumes des aventures du héros de JK Rowling en version originale.

Même si je souffre pas mal par moment, je dois dire que j’arrive à m’en sortir pas trop mal sur le plan de la compréhension générale. Cependant, j’ai noté que la version française un brin adoucie.

Exemples ?

Outre l’étrange traduction du titre d’origine « Harry Potter and the Philosopher’s Stone » devenu « Harry Potter à l’école des sorciers » (?!), voici quelques traductions changeantes.

Dans le chapitre 5, « Diagon Alley » devenu « Le chemin de traverse », quand Harry et Hagrid sont chez Gringotts, Hagrid demande au gobelin :

« […]Can you go more slowly please ?
One speed only, said Griphook »

En gros : « […]Pouvez-vous aller plus lentement ?
Une seule vitesse dit Griphook »

La réplique du gobelin est devenue :

« Désolé, Monsieur, répondit le gobelin, la vitesse des wagonnets n’est pas réglable ».

Après qu’Harry ait vaincu pour la première fois Lord Voldemort et son support, le bégayant professeur Quirrel, le professeur Dumbledore parle avec Harry des dragées surprises de Berthie Crochue :

« I was unfortunate enough in my youth to come to a vomit-flavoured one » => une dragée ayant le goût de vomi. Bon appétit.

En français ?

« […]J’en ai trouvé une qui avait le goût de poubelle »…

Je vais attaquer le volume deux, « Harry Potter and the Chamber of Secrets » ce soir, et comparer histoire de voir les différences entre les deux versions 😉