Je ne suis pas un grand consoleux. Je dois dire que je n’ai jamais possédé de consoles, que ce soit celles de Sega, de Nintendo, de Sony ou encore de Microsoft. J’ai toujours préféré les jeux sur ordinateurs, que ce fut sur mon Amstrad CPC 6128, sur mon Amiga 1200, ou sur les divers PCs que j’ai eu depuis mon 486 en 1995.
Cependant, je ne crache pas sur un bon petit jeu console, tant que ce n’est pas de la plateforme. Les sauts au quart de pixel près, ça me gonfle allègrement. C’est donc en regardant sur mon fil de notifications sur itch.io que je vois que Retrosouls a mis à disposition son dernier jeu en date, « Old Towers » pour la console 8 bits de Nintendo.
Cependant, quand j’ai vu le jeu, je me suis dit : « Tiens, j’ai déjà connu un jeu de ce style, mais c’était sur Commodore 64 ». En effet, en fouillant la page de Retrosouls, je suis tombé sur une publication de 2020.
Le principe du jeu est simple : aider deux frères à récupérer tous les trésors de diverses tours. Mais il y a une base incontournable : on ne peut pas s’arrêter à moins de rencontrer un obstacle. Ce qui rend le jeu plus stratégique qu’on ne pourrait le penser au premier abord. Je ne sais pas combien il y a de tours dans la version C64, mais dans la version NES, il y a 6 tours à vider pour finir le jeu.
Côté vies, ne vous inquiétez pas de faire un game over. Elles sont infinies et certains niveaux – même ceux de la première tour – vous donneront du fil à retordre entre les ennemis, les lasers, les briques à casser, les décorations n’acceptant le passage que dans une direction, etc.
J’ai donc fait deux vidéos. Une avec le port Commodore 64 du jeu. Il est tout mignon, mais méfiez-vous de sa difficulté croissante.
Et une autre avec Nestopia et la ROM pour montrer la version NES qui m’a laissé sur le cul avec l’introduction qui est d’une qualité graphique assez rare sur la console 8 bits de Nintendo.
Vous l’avez compris, c’est un coup de coeur. Il n’est pas impossible qu’à coup de sauvegarde mémoire je tente de finir le port pour la console de Nintendo. Du moins, si j’arrive à lui consacrer du temps !