Robin & The Woods, du bon Jazz Rock progressif bordelais.

Il m’arrive d’être contacté personnellement par des groupes pour me parler de leur dernier album en date. J’ai toujours la politesse d’écouter l’album. Parfois, j’accroche, et je rédige une bafouille plus ou moins longue, sinon, je me content de faire de la publicité rapidement dans un article en vrac’.

Cette fois, c’est Robin & The Woods, un groupe de jazz rock progressif originaire de la région de Bordeaux qui m’a contacté pour me parler de leur premier LP, « Moonfall ».

Quand j’ai pris connaissance de leurs influences musicales, ça a tilté : Pink Floyd, King Crimson, Mike Oldfield… Inutile de préciser que je suis un grand amateur de la première période de King Crimson (« In the Court of the Crimson King » jusqu’à « Red »).

C’est donc avec curiosité que j’ai lancé l’écoute. Le côté progressif est vraiment présent, avec les deux tiers des neuf pistes qui dépassent allègrement les cinq minutes. Si vous voulez écouter l’album, il y a une liste de lecture sur Youtube qui reprend la totalité de l’album.

L’influence Crimsonienne se fait rapidement entendre, dès la deuxième piste, « Cello Man ». Pour les influences Floydiennes, des pistes comme « Dark Water Falls » par exemple.


Le côté rock n’est pas oublié. Il suffit d’écouter « Dark Water Falls » qui propose un passage plutôt énervé 🙂

Le trio central « Fractales – Ouverture », « La Fabrique du Trouble », « Reflets sur l’eau qui dort » permet de voir toutes les influences se mélanger, s’imbriquer et font ressortir ce qui est sûrement la meilleure partie de l’album.

la longue piste « Dying Stars Suicide Club » est celle qui est la plus jazzy de l’ensemble et est franchement excellente.

« Eyjafjallajökull » (oui, j’ai copié puis collé le nom de la piste) commence en douceur, mais qui monte rapidement en puissance… Comme un certain volcan qui fit des siennes en 2010 ? En tout cas, c’est une piste que j’ai bien apprécié.

L’album se termine avec une piste éponyme, une mélodie qui fait penser à une création des Pink Floyd puis de King Crimson, qui est aussi la plus longue de toutes avec 8 minutes au compteur. Très agréable, donc !

J’ai vraiment aimé l’album. Si vous voulez vous procurer une version numérique, il y a presque toutes les plateformes. Il ne manque que Bandcamp à l’appel. Ce qui est un peu dommage. Cela reste un très bon album de jazz rock, autant ne pas s’en priver.

Ajout au 15 avril 2021 : l’album est disponible aussi sur bandcamp à l’adresse suivante : https://robinandthewoods.bandcamp.com/album/moonfall

2 réflexions sur « Robin & The Woods, du bon Jazz Rock progressif bordelais. »

  1. Bonsoir,

    Je passe ici de temps en temps pour Linux, vite fait en notant un truc ou deux d’actualité, jamais pour la musique avec laquelle je suis bien plus perdu aujourd’hui (encore que?)… et à de rares exceptions près, je goûte le silence.

    Soirée d’exception, j’ai écouté cet album qui m’a beaucoup plu (j’ai un certain faible pour la flûte traversière en jazz) et que j’ai trouvé très cohérent d’un bout à l’autre. Il a une couleur, un style et une tonalité… qui font voyager finalement.

    Je note aussi Pat Methany dans les influences… un petit réveil musical… réveille toi disait l’Ange.

    Ils ont bien fait de vous contacter. Merci pour le partage.

  2. Et ben dis donc mon Fredo, tu peux m’en proposer plus souvent des trouvailles pareilles !!! C’est excellent ! Effectivement on y retrouve toutes les influences dont tu fais état. J’y ai senti un peu de Yes également.
    Côté Jazz, ça joue bien, les chorus sont bien construits, ça coule tout seul.
    Belle découverte en tout cas.
    Idée cadeau pour mon anniversaire ;o)

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