Depuis des années, les entreprises qui proposent des objets connectés s’épanouissent comme des bactéries sur un bouillon de culture. L’objet connecté le plus répandu, c’est le téléphone « intelligent » alias smartphone qui permet de jouer, prendre des photos, envoyer des messages, d’écouter de la musique et parfois de téléphoner 🙂
Mais il y a eu de tout et du n’importe quoi. Un article des Échos de 2017 faisait une liste assez marrante d’objets connectés pas vraiment utiles…
La liste des objets connectés – et soi-disant intelligents car relié à un serveur – abandonnés commence à être longue. On peut citer les caméras connectées de Giroptic, les bracelets connectés de Jawbone, les capteurs de Sen.se, ou encore les thermomètres connectés Nest. J’allais oublié les malheureux clients de Holî et de son réveil connecté.
Une tripotée d’objets dont on se demande si une connexion était indispensable au final. Quoique je me suis demandé si c’était une blague – quand j’ai lu durant mes recherches pour la rédaction de cet article – l’existence de Meater+. Un objet connecté pour gérer la cuisson de sa viande ! Comment a-t-on fait depuis plusieurs dizaines de milliers d’années pour gérer la cuisson sans aide via internet ? 🙂
On en est arrivé à du grand n’importe quoi et cela m’a fait me souvenir de l’époque d’avant l’explosion de la bulle internet (en 2001) où un business plan se devait d’avoir des mots clés pour paraître sérieux, alors que c’était du flan derrière.
Je vais passer pour un vieux con, mais oui, je préfère les objets cons par opposition aux objets dits intelligents. Non seulement, leur pollution après la production est moindre, mais ils continueront d’être utilisable après que le service ait mis la clé sous la porte.
Un peu comme mes CD pour la musique – oui, je sais, c’est démodé d’avoir des supports physiques – mais au moins je ne paye pas chaque mois quelques euros pour la même tripotée de titres que je peux écouter sans avoir besoin d’être relié à un quelconque réseau.
C’est complètement archaïque, mais au moins, ça fonctionnera encore dans quelques années 🙂
Ptite coquille: « Comment a-t-on fait »
Sinon pour les vibros connectés, c’est plutôt la fiabilité qui était attendu que l’utilité.
Le jeu en centre ville avec la ptite copine ne pouvant être gâché par une liaison interrompue.
attenduE argh moi aussi la coquille :'(
Coquille corrigée pour l’article. Merci. C’est vrai que j’ai oublié le jouet pour adulte connecté, quoique l’on peut craindre des dégats en cas de piratage et de détournement du dit objet…
Pas besoin de craindre, c’est déjà arrivé 😀 : http://www.economiematin.fr/news-piratage-sexe-sextoy-lovesense-enregistrement-audio-donnees-vie-privee
Le souci vient aussi des données qui peuvent être récoltées.
Que ce soit pour les sextoys ou pour tout autre objet connecté.
Pour la cuisson de la viande, on peut vouloir un thermomètre précis, la connexion permettant de ne pas rester à côté 😉
Quel intérêt d’avoir une caméra à distance pour voir si le café est servi ?
Aucun, mais bizarrement le concept d’objet connecté est resté après l’invention de la webcam.
Pampers va sortir sa couche connectée en fin d’année. On arrête pas le progrès…ou la connerie!
Enfin bon on connait tous le principe des vases communicants : à objets cons utilisateurs intelligents, à objets intelligents…
Merci pour la crise de fou-rire !