Il y a une quinzaine de jours – au moment où je rédige ce billet, le 9 juin 2019 – que j’ai reçu la version physique du deuxième album de Mathieu Legros alias Grimlake. Bien que l’album soit sorti fin avril 2019, je ne l’ai acheté que courant mai.
Après son premier album, le très bon « Atlas Hands » dont j’ai parlé en décembre 2015, j’ai appris avec plaisir qu’un deuxième opus était sorti.
Constitué de 7 pistes et durant à peine moins de 35 minutes, on se retrouve avec du post-rock concentré tel un expresso dans un bar.
Dès la première piste, « Long Walk Home » on retrouve la patte de Mathieu avec un guitare aérienne, une ambiance de promenade en forêt. Avec « Crisis of Confidence », on retrouve un cliché du post-rock que j’adore : celui du texte parlé recouvert d’une musique. La piste connait une montée en puissance avec une guitare qui fait penser à celle du groupe japonais MONO.
La piste suivante, « The Reality of the Naive » avec son rythme hypnotique est sûrement une de celles que je préfère de l’album. On se laisse emporter rapidement par sa mélodie et on se surprend à taper du pied 🙂
Si on prend les deux pistes suivantes, « Nowhere Else » et « Utter Strange Deepness and Mistery », on tombe sur deux titres hypnotiques, mais tout en douceur contrairement à « The Reality of the Naive » jouait dans la lourdeur.
Le début de la piste « Clock » avec sa voix d’horloge parlante me fait penser à un titre de Vangelis, « Pulstar », tiré de l’album « Albedo 0.39 » de 1976. C’est une piste qui dégage une certaine puissance.
Avec « Myst » on conclue l’album comme il a commencé. La piste invite elle aussi au voyage, mais plutôt un voyage en soi qu’à l’extérieur.
Cet album de Grimlake même s’il a mis du temps à venir est un petit bijou si vous aimez le post-rock.