« By the Third Sea » de Vinc2 : la France est décidément la patrie du post-rock :)

Comme je l’ai déjà dit, il m’arrive d’être contacté par des artistes ou des groupes pour que j’écoute leur production. C’est toujours la moindre des choses que de le faire, et de répondre positivement ou négativement par la suite. C’est rester social après tout.

Il y a des genres musicaux qui me laisse froid, mais d’autres pas vraiment. J’ai été contacté par Vinc2 pour me présenter une de ses dernières créations rééditée par le label nord-américain Fluttery Records courant novembre 2016.

J’avais déjà abordé rapidement l’album dans un article en vrac’ de mars 2017.

C’est un album relativement court – pour du post-rock – car il ne fait qu’environ 50 minutes pour 11 pistes 🙂

La première chose qui surprend, c’est que l’on a un titre chanté en français sur du piano en introduction de l’album. On se dit… Quoi, du post-rock qui ose avoir du chant clair ? Sortez les haches et les torches. Que ce sacrilège soit puni 🙂

Mais rapidement, le côté ambiant prend le dessus, et de longues plages instrumentales s’amuse à jouer avec la voix de Vinc2.

À partir de la deuxième piste, on arrive dans le coeur du sujet : du post-rock très inspiré d’ambiant. Les pistes se succèdent et sont relativement courtes : entre une et six minutes pièce.

Avec des pistes comme « Fantasia », on est plongé dans une ambiance qui fait penser à un monde d’héroïc fantasy en pleine averse drue. Les orchestrations symphoniques de la piste ne font qu’approfondir cette sensation.

On se sent porter par la musique. Fermez les yeux et détendez-vous… À propos, faut faire attention au dragon dans votre dos 😀

Avec la piste « Waiting For My Number Come », on finit par se demander si Vinc2 n’est pas un grand amoureux de la nature. Le bruit des vagues – qui me parle étant donné que j’habite à quelques kilomètres de l’océan Atlantique – vous accueille et vous berce. Des mélodies inspirées par Mono s’invitent juste après.

Qui dit ambiant, dit piano. La piste « Ballad in Em » confirme cette obligation. Et toujours cet ambiance douce, chaude, reposante. Un autre classique du post-rock s’invite. Un discours parlé s’invitant dans la mélodie.

L’une des plus longues pistes de l’album, « Solitudes » arrive juste après. Un chant clair en anglais accompagne la musique de la piste. C’est une piste qui dégage une certaine tristesse, une certaine mélancolie.

« Between C And Y » est une piste franchement inspirée par Mono. Si vous connaissez le groupe de post-rock instrumental japonais, vous ne pourrez qu’être d’accord ici. « After Her Call » retourne dans la douceur. Cela permet de varier les plaisirs. La piste la plus étrange mais aussi la plus courte « Expérience » nous plonge dans un monde de bruits. Bizarre.

L’avance dernière piste « Loneliness Has No End » nous plonge encore dans une ambiance mélancolique, sombre, triste, presque industrielle. Un frisson qui vous passe dans le dos lors de l’écoute de cette piste ? C’est normal !

L’ultime piste « New Moon » reprend un peu l’ambiance de « Ballad in Em » ou de « Fantasia ». Avec plus de chaleur, d’ouverture, de puissance.

Pour conclure ? Tout ce que je peux dire c’est que ma carte bleue va encore vouloir me mordre… Et qu’il faudra que je trouve un endroit pour ranger la version physique de l’album qui risque de rapidement trouver le chemin de ma boite aux lettres 🙂