Voici donc le quatrième et dernier billet sur cette eptalogie en 9 tomes – Douglas Adams, sort de mon esprit ! – écrite par Kylie Ravera.
Après un billet sur le premier tome, puis un deuxième sur les tomes 2 et 3, puis sur les tomes 4, 5 et 6, voici donc le billet avec les tomes 7, 7,5 (oui !) et 8.
J’avais fini mon précédent billet ainsi :
Si vous ne connaissez pas la saga, foncez, vous ne serez pas déçus !
Je dois dire que cette phrase s’applique très bien aux ultimes tomes de la saga. Commençons donc par le tome 7, « Là où les tortues luttent« .
Peter Agor a fini ses études, et au lieu de s’engager dans la vie active comme tout ingénieur qui se respecte, le voila qui se retrouve dans une quête au trésor qui l’emmène dans un pays mythique, l’Inde. Après être allé en Angleterre et aux États-Unis, le dépaysement est assuré.
C’est dans ce tome que tous les éléments mis en place dans les 6 premiers tomes finissent par s’assembler.
Ce tome est l’un des plus sérieux et le plus poignants de la série. Le dépaysement est à l’ordre du jour, et la chute est comme d’habitude des plus imprévues.
Même si les pointes d’humours sont moins présentes, le côté sombre et l’enquête inspiré du Da Vinci Code fait passer un bon moment.
Parlons du tome « intermédiaire » qu’est « Mémoire(s) d’un tueur lambda. » Le tome 7,5 de cette saga porte bien son nom.
Toute saga policière a son ou ses grands méchants. Dans ce tome, Kylie Ravera nous montre un autre pan de l’histoire développé au fil des autre volumes.
Débordant de révélations sur les tomes on apprend comment le « grand » méchant est devenu ainsi. Outre le fait que cela éclaire les tomes de la saga, on finit par se dire qu’on est en face d’un nouveau Anakin Skywalker de la saga Star Wars. Toutes proportions gardées, bien entendu.
Comme les autres tomes, ils se dévorent. Et tant mieux !
Arrive l’ultime tome de la saga, « Le battement d’ailes de la chauve-souris ».
15 ans sont passés depuis la fin du tome 7. Peter Agor, outre son travail d’ingénieur est un auteur à succès. Marié et père de famille, sa vie bascule lors d’une pénible séance de dédicace.
Même si on a droit à un choc à la fin du premier chapitre, le passé de Peter le rattrape bien vite. Sans oublier les révélations qui s’accumulent tout au long du livre. La fin m’a tiré quelques larmes, car je m’étais attaché à l’ensemble des personnages.
On sent que ce tome a du être le plus dur à écrire. Se séparer des personnages qu’elle a fait vivre au fil des années et sur neuf livres, ce n’est pas évident.
Je ne suis pas normalement un grand amateur des saga qui s’étirent. Mais celle-ci, avec son humour, son côté policier avec des solutions parfois complètement incroyables au départ, la facilité de lecture de l’ensemble redore un peu le blason de l’auto-édition qui souffre de son trop plein de publications.
Merci encore Frédéric de la confiance que tu m’as accordé sur la lecture du premier
Ravi que tu aies apprécié ce livre et ses suites, on dirait autant que moi
C’est à dire que le premier tome était librement téléchargeable. J’ai accroché sur la suite. Et chaque tome à 2,99€, il n’y avait pas de quoi se ruiner. J’avoue que le dernier tome m’a secoué un brin…
Kylie Ravera sera dans ma liste d’auteurs à suivre de près.