Quand on veut se la jouer rétroludique avec des jeux pour MS-DOS, en dehors de Dosbox et des forks comme Dosbox-X, il n’y a pas grand choix. Il y a bien 86Box, mais il est plus complexe d’accès que PCem, même si ce dernier n’a pas sorti de versions stables depuis des années… 5 ans en ce mois de décembre 2025.
On peut récupérer des versions de développement plus récentes, bien que non conseillées car pouvant se révéler instables. Le plus laxatif, en dehors de l’installation qui nécessite la compilation si vous utilisez une autre distribution linux qu’une base Ubuntu. Pour les personnes utilisant Archlinux, la version stable et celle de développement sont disponibles sur AUR.
Une fois les roms récupérées, il faut les mettre dans le répertoire roms de l’émulateur (pour MS-Windows) ou si vous utilisez une distribution Linux :
mkdir -p .pcem/roms
Et y coller les roms à l’intérieur. C’est tout 🙂
Ensuite, on peut créer un PC de toute pièce, de l’ancestral IBM PC 5150 jusqu’à un configuration allant jusqu’au Celeron 533. Attention, ça bouffe de la ressource et parfois mon Ryzen7 5700G a du mal à suivre. Vous êtes prévenus 🙂
Venons-en maintenant au DOS à utiliser. Soit vous pouvez passer à ce bon vieux MS-DOS 6.22, soit opter pour une solution un peu plus moderne, l’excellent FreeDOS. Attention, l’installation – si on demande la totalité de la logithèque – peut prendre 20 minutes avec un Pentium 233MMX en émulation. Évidemment, le plus cohérent, c’est MS-DOS, mais quand on n’a pas envie de se prendre la tête avec la configuration mémoire, FreeDOS fait des merveilles.
Mais le mieux, c’est de vous montrer l’installation en action.
Le plus long, c’est d’attendre l’installation de FreeDOS qui est quand même plutôt complet. Ensuite, je n’ai pas testé des dizaines de jeux, mais à chaque fois que j’en ai essayé un, tout s’est bien passé. Pourvu que ça dure !