Au fil des versions, MS-DOS acquiérait des nouvelles fonctionnalités. Dans la dernière génération de MS-DOS indépendant, la 6.x, il y a eu plusieurs outils, dont Memmaker et Doublespace (largement inspiré par Stacker) remplacé par DriveSpace principalement. Mince, j’ai oublié l’antivirus fourni avec MS-DOS 6.x. Si le deuxième outil compressait les données pour grapiller de précieux Mo sur le disque dur, c’était une arme à double tranchant.
Si vous étiez assez riche pour avoir un 486 ou Pentium en 1994 année de sortie de MS-DOS 6.22, un outil permettait d’améliorer la gestion de la mémoire, MemMaker. Ce n’était pas le meilleur outil du monde et des outils comme QEMM 386 faisait aussi bien, sinon mieux.
Mais au moins, MemMaker venait avec le système d’exploitation. Il ne faut pas oublier que MS-Windows 3.1x n’était qu’une surcouche graphique à MS-DOS.
À l’époque, mis à part quelques titres qui utilisaient des DOS Expander pour gérer la mémoire vive d’un seul tenant, il fallait jongler entre la mémoire conventionnelle – les 640 Ko de base – avec les mémoire haute, paginée ou étendue. Bref, un casse tête incroyable, surtout quand il fallait faire tenir les pilotes pour la carte son et pour les jeux les plus récents, le support du lecteur optique, souvent avec une vitesse en 2 et 4x.
Autant dire qu’à l’époque – première moitié des années 1990 – il fallait ruser pour lancer le jeu qu’on venait d’acheter… Et parfois se battre comme un chiffonnier pour récupérer un ou deux ko de mémoire conventionnelle pour que le jeu daigne bien se lancer !
Mais rien ne vaut une vidéo de MemMaker en action !
Vous l’avez vu, j’ai été agréablement surpris pour une fois. Heureusement de nos jours, la totalité de la mémoire est prise en charge par l’OS sans un découpage bizarre. Et pour les jeux MS-DOS, Dosbox et son fork Dosbox-X savent gérer la mémoire, son type et la quantité nécessaire pour lancer un jeu précis.
Et toi, tu es la mémoire de Microsoft

A pluche.
Ps: tu as l’air surpris et surtout plus détendu
On peut le dire ainsi. Attends le prochain billet vieux geek, tu ne seras pas déçu du voyage
Je me souviens de MemMaker, je regardais ses modifs dans config.sys et améliorais le truc…
J’ai sauvé un client, qui sous Lotus 123 avait fait un énorme tableau qui ne tenait plus dans les 640 Ko…
Pour qu’il puisse le rouvrir et le scinder, j’avais alloué la mémoire graphique (C’était une version texte de Lotus) à la mémoire principale. Avec 735 Ko, il avait pu modifier son fichier. Bon, bien sûr, il ne fallait surtout pas passer en mode graphique, sinon, c’était le crash !
Anecdote intéressante, en effet. Merci de l’avoir partagée !
Ahh ! Le bon vieux temps du CONFIG.SYS et du AUTOEXEC.BAT
Toute une époque.
Je me rappelle avoir fait un boot menu pour choisir me option selon si je voulais jouer ou non. Et des menu différents selon le jeu joué.
et surtout, ces P*TAINS de SoudBlaster