Les distributions GNU/Linux immuables, le bilan « final » après un mois.

Le 25 août 2024, je me lançais dans un test des trois principales distributions immuables, à savoir l’Arkane Linux (base Archlinux), la Fedora Silverblue (base rpm) et la VanillaOS (base deb). Pour mémoire, j’avais fait une vidéo pour présenter les trois distributions immuables :

J’ai voulu étudier plusieurs points, comme la fréquence de la mise à jour du système immuable, l’utilisation des flatpaks principalement.

Sur la fréquence des mises à jour, Arkane Linux se base sur un cycle allant de 3 à 7 jours en moyenne, même si j’ai connu une période d’une dizaine de jours sans modifications à appliquer… Mais j’ai été récompensé par l’arrivée de Gnome 47 ! Fedora Silverblue ? C’est plutôt au fil des jours. Quant à la VanillaOS, mise à part une mise à jour après l’installation, l’outil gérant les mises à jour est tellement bien fait qu’une option bloque la récupération et l’installation des mises à jour !

Sur le plan des flatpak, il y a vraiment du progrès depuis la dernière fois où je les avais utilisé, ce qui doit remonter à plusieurs années. Ils sont désormais presque aussi véloce que les logiciels natifs.

Cependant, je dois dire que j’ai failli faire gicler la VanillaOS avant la fin de la période de tests. Pour plusieurs raisons :

  • L’outil abroot qui est un peu casse bonbon à l’utilisation. Si on demande une vérification, il ne lance pas l’installation de mises à jour si elles existent. Ce qui m’a fait penser durant longtemps que la base était gelée pour de bon. Le noyau a été mis à jour en version 6.10.9 lors de la dernière mise à jour appliquée.
  • La présence de runtime flatpak obsolètes pour le logiciel de visionnage de vidéo Totem. Je l’ai remplacé par Celluloid qui fait tout aussi bien le travail. Cf la capture d’écran ci-dessous.
  • La documentation inadaptée, du moins en cette fin septembre 2024. Celle-ci date de la première version de la VanillaOS, qui était basée sur ubuntu. Donc inapplicable dans la plupart des cas.

Mais faisons un bilan en vidéo.

Pour conclure ? J’ai été agréablement surpris par la solidité des distributions immuables. Elles sont agréables à l’emploi, mais l’utilisation de flatpaks limite mécaniquement la logithèque disponible. Une expérience qui aura été intéressante à tout point de vue. C’est sûrement pour cette raison que les environnements du bureau – tout au moins la base – reste disponible en paquets natifs pour chaque base.

Peut-être que dans quelques années le tout flatpak deviendra une réalité. On verra bien !

2 réflexions sur « Les distributions GNU/Linux immuables, le bilan « final » après un mois. »

  1. Salut, on peut aussi utiliser une base immuable et ajouter des dépôts complémentaires (rpm-fusion) pour installer des packages classiques au lieu des flat pack, avec rpm-ostree install. Bon ok ça dénature un peu le concept. Et faut penser à retirer les dépôts lors de l’upgrade, rebase vers nouvelle version. Voir par exemple le tuto ici https://lurkerlabs.com/fedora-silverblue-ultimate-post-install-guide/#add-rpm-fusion-repos
    A+

    1. Je n’ai rajouté que fastfetch a la base immuable. Le reste de la Fedora Silverblue est brute de décoffrage. Je n’ai pas voulu trop personnaliser l’installation. Mon but était de rester avec la base la plus proche possible de l’original.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *