Vieux geek, épisode 333 : À nos chers disparus, le lecteur de disquette.

Alors que j’attendais qu’un MS-Windows 10 s’installe dans une machine virtuelle – on a besoin parfois de l’OS de Microsoft, même si on est un linuxien à poil dur comme moi – qu’il m’est venu une idée de billets consacrés aux périphériques et autres ports qui ont eu leur heure de gloire avant de disparaître.

Pour le premier épisode, j’ai pensé à la disquette qui est le symbole de la sauvegarde en terme d’icones d’interface graphique, même si son utilisation est à la baisse. Née dans les années 1970, elle n’a tiré sa révérence que dans la première décennie des années 2000.

À l’origine d’une taille de 8 pouces, elle est passée au classique format 5 pouces 1/4, puis au format 3 pouces 1/2.

On peut schématiser ainsi : milieu des années 1970 à début des années 1980, le format 8 pouces règne. Le format 5 pouces 1/4 prendra le relai jusqu’au début des années 1990, le format 3 pouces 1/2 commençant sa carrière vers 1985 avec l’Atari 520 ST et le Commodore Amiga 1000.

Je n’ai connu à leur époque de gloire que le format « bizarre » des disquettes 3 pouces, monopole des ordinateurs Amstrad et ZX Spectrum 128k et les disquettes 3 pouces 1/2 avec mon Amiga 1200, puis mes différents PCs jusqu’en 2002-2003.

Il faut dire qu’avec l’arrivée du format CD pour les jeux au milieu des années 1990, la disquette avait du mal à justifier son existence. Entre 1,44 Mo sur une disquette 3 pouces 1/2 et les 650 Mo d’un CD, le choix était vite fait, même si les premiers jeux sur CD tenaient plus du remplissage qu’autre chose.

Je me souviens encore des remarques acides quand Apple sortit en 1998 sa série d’Imac rondouillard auxquels ils manquaient le lecteur de disquette. Un mouvement audacieux qui s’avéra payant pour Apple.

Même si des jeux des différentes scènes rétro-informatique sortent à nouveau sur disquettes et/ou cartouches, c’est vraiment un format du passé en opposition à la dématérialisation de jeux qui sont toujours plus chers.

Je ne regrette pas les temps de chargement de ce format, et je me souviens encore des boites de MS-Windows 98 qui proposait une disquette de démarrage quand le PC n’était pas capable de démarrer sur le lecteur CD…

Souvenirs d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître 😀

10 réflexions sur « Vieux geek, épisode 333 : À nos chers disparus, le lecteur de disquette. »

  1. C’est marrant que tu parles des disquettes, alors je viens d’aller jeter un œil et j’ai retrouvé le bon vieux boîtier pour ranger ces fameux carrés de plastique, j’en ai peut-être encore avec mes sauvegardes de logiciel de généalogie. J’ai pas le courage de remettre une vieille machine en marche pour savoir si elles sont encore lisibles.
    A pluche.

  2. Évolution du média amovible mécanique et analogique qu’était la cassette avant la disquette, puis la cassette numérique DAT avant la transition du format numérique mécanique FD, CD*, DVD*, BD*, HDD, etc. vers les formats numériques statiques USB, SD, CF, MS, etc. (la plupart aussi ont disparu encore plus vite) et enfin SSD.
    Sans parler de la dématérialisation totale en vogue 😉

  3. Je n’ai plus de lecteur de disquette, mais j’ai toujours une poignée de 3″1/2. Impossible de voir ce qu’elles contiennent encore. Je n’arrive pas à m’en débarrasser car aussi futile que ça puisse paraître, elles symbolisent un souvenir qui m’est cher, et pour le coup ce n’est pas de l’informatique.
    Par contre j’ai retrouvé de vieux cd gravé de mon adolescence, j’ai réussi du coup à retrouver et récuperer de vieilles photos début 2000.
    Seul un de mes cd est devenu illisible avec le temps, il est reconnu comme vierge et pourtant visuellement on peut voir qu’il est bien gravé.

    C’est un peu triste de voir que ces formats sont quelque part temporaires, on retrouve parfois quelques pépites personnelles.

  4. Salut,
    Et te souviens-tu du disque Zip ? Le truc infernal, il fallait toute une tripotée de disques pour faire des sauvegardes. Il y a comme ça des disparus/disparues que je ne regrette pas trop 🙂

  5. On peut aussi parler des disquettes 5″1/4 simple densité, simple face à 180 Ko. Puis on donnait un coup de cuter pour les transformer en double face. Il y avait aussi les double densité. Je me souviens aussi qu’il y avait des moyens d’augmenter la capacité des disquettes 3″1/2 mais avec le risque de les rendre illisibles !
    On peut aussi se rappeler de l’installation de Windows ou de Linux avec une vingtaine de disquettes 3″1/2 : mettre la disquette 1, puis la 2, puis la 7, puis la 2, puis la 1… Aaaaahhhh
    Et quand le lecteur se mettait à gratter, au cours de l’installation, qui souvent voulait dire que la disquette allait être illisible… et que l’installation allait planter !

  6. Je me rappelle de quand j’étais étudiant, la secrétaire de ma boîtes de l’époque était chargée de faire la sauvegarde de la semaine sur des disquette 5 1/4.
    Le moment de faire un restore, impossible. Toutes les disquettes étaient « courbée comme un arc ». Après enquête, on a trouvé la raison.
    1. La secrétaire faisait scrupuleusement la sauvegarde.
    2. Elle collait une étiquette sur la disquette
    3. elle enfilait la disquette en entier dans la machine à écrire pour taper la date de la sauvegarde sur l’étiquette. La disquette ressortait le l’ancètre machine toute arquée.
    ;o)

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