J’ai toujours aimé les jeux d’aventure. Quand je suis arrivé sur Amiga en 1994, je suis parti à la recherche de ce type de jeu en shareware. C’est ainsi que j’ai connu les créations de DTO Software dont j’ai parlé en mai 2020.
Mais il y a aussi une création qui m’avait marqué, même si à l’époque mon anglais était moins bon qu’actuellement. C’est un jeu développé par Michael Zerbo, dans le genre aventure horreur bien dégoutante, « The Child Murderer », qu’on peut traduire par « L’assassin d’enfant ». Le jeu a été publié par ScareWare Production, ça ne s’invente pas !
On y est plongé dans l’époque victorienne. On y joue le rôle de Charles Browning qui pour des raisons non précisées va perdre son emploi auprès des Harris à la fin du mois. Pour se venger, il décide d’enlever Alice, l’aînée de la famille pour la rendre contre rançon. Il s’est allié à un certain Devlin qui lui joue un tour : il assassine l’enfant et vous fait porter le chapeau.
Vous avez alors trois objectifs :
- Faire disparaitre le corps de la fillette
- Vous venger de Devlin
- Sauver votre peau
Le jeu a été sorti sur Amiga classique puis en version AGA améliorée. Celle ci se trouve sur quatre disquettes, et l’installation est laxative : il faut copier le contenu de chaque disquette dans un répertoire cm1 à cm4 sur le disque dur interne, en fonction du nom de la disquette…
Autant dire que c’est une sacrée purge. Le jeu est semi-graphique et semi-textuel. Il y a un seul moment où on utilise la souris, c’est pour choisir une destination via un taxi à cheval. L’histoire est assez courte, mais assez tordue par endroit. C’est pour cela que je ne montre que le début du jeu dans la vidéo ci-après.
Vous l’avez vu, on est dans un jeu qui est assez beau graphiquement, mais j’ai limité volontairement le côté vomitif. Vous trouverez la solution complète sur SolutionArchive. Je ne vous en dis pas plus, mais je vous conseille d’avoir un estomac bien accroché.
Une version pour MS-DOS est sortie, mais elle n’arrive pas à la cheville sur le plan ambiance à la version d’origine. Une bizarrerie qui m’avait marqué quand j’ai été sur Amiga !