Le duo de trance-kraut rock belge revient à l’attaque. En novembre 2016, je parlais de leur deuxième opus, sobrement intitulé « II ».
Deux ans sont passés, et en ce mois d’avril 2019, voici donc le troisième opus. J’attendais le dit album d’oreilles fermes… Et je ne suis pas déçu.
Outre la pochette qui est toujours aussi bizarre, signature du groupe, on peut dire que cet album – qui est l’un des plus long – est un bijou pour les amateurs du genre.
Après une longue introduction franchement calme et la première piste « You Say Amen I Say Sword », le groupe entre dans le vif du sujet dès sa deuxième piste « The Invisible Child ».
On sent le retour du mélange trance et kraut rock qui a fait le succès des deux premiers opus. La montée en puissance est progressive mais elle donne rapidement envie de sauter partout en secouant la tête comme un headbanger sous pervitine 🙂
« Hey Ha Hey Ha » continue dans la même foulée avec une tendance cri primal au début de la piste… La courte piste suivante « Lost in Transition » permet de reprendre un peu son souffle après deux titres assez dynamiques.
« ILTAPEALAIDEDOS » est un titre un peu plus « rock » que le reste. Il commence calmement, mais la montée en puissance éclate d’un coup. On n’est pas à la vitesse de la deuxième piste, mais ça secoue pas mal 🙂
Avec « And The Serf Caresses The Head of His Lord », on retrouve le côté rock de la piste précédente. « The Boring Age » est plus électronique et le côté kraut rock refait son retour. La très courte avant-dernière piste « In The Trance » porte bien son nom. On y trouve de la trance presque hypnotique, mais elle sert d’excellente intro pour l’ultime piste « The Knight The Doom » qui vous donnera une nouvelle fois de vous démonter le cou à grand rythme d’headbang 🙂
On peut dire que l’attente en valait vraiment la peine. Espérons juste que le groupe mettra moins de deux ans à proposer son prochain opus 🙂