C’est via mon collègue blogueur Alias que j’ai pu découvrir cette pépite de post-metal instrumental français. Oui, monsieur, c’est du post-metal originaire du pays des « fromages qui puent » comme dit si bien le Sylvestre des Guignols de la grande époque.
J’ai attendu pas mal de temps avant de pondre cette rapide bafouille, pour une simple et bonne raison : j’ai acheté une version physique de l’album.
Comme l’a si bien souligné Alias, c’est un album tout en contraste. Si certaines pistes commencent en douceur, cela n’empêche pas le groupe de se lacher et de nous balander des guitares bien saturées dans la face… Et bon sang que c’est bon !
Pour moi, on est plus dans le post-metal que dans le post-rock. L’utilisation de guitares saturées juste ce qu’il faut ne laisse aucun doute.
Les groupes de post-rock et de post-metal ont parfois tendance à se perdre dans des titres sans fin, et aussi à proposer des pistes qui tiennent plus de la masturbation de manches de guitare qu’autre chose.
Ici, le groupe a su trouver le juste milieu. Aqua, la piste la plus longue frôle les 9 minutes. La plus courte, Ignis n’en fait qu’un peu plus de 5. Au total, on a droit à un peu plus de 37 minutes de musique qui permet de régaler les cages à miel.
Si après écoute, vous voulez la version numérique, la page Bandcamp du groupe sera votre alliée. Sinon, contre la modique somme de 10€, vous pourrez acquérir un exemplaire physique sur le site du groupe.
Je dois dire que je n’attends qu’une chose : une suite… Car c’est trop bon !
Un style qui rappel beaucoup « Anosognosie » de Sachta. A noter l’utilisation de le Télécaster pour introduire un put*in de gros son…et toujours avec le même outil !
Une découverte. 🤘
Il vous en prie. 🙂
Quand on aime le post-rock, surtout les groupes français (qui forment un sacré vivier dans ce style), le blog de Totoromoon est incontournable.
👍
Court et rapide 🙂