Il y a un genre que j’apprécie, c’est la musique électronique, même si le genre est un peu snobé à cause de son manque « d’humanité ». J’adore des groupes comme les allemands de Cosmic Ground qui fleure bon les années 1970.
Mais il y a d’autres personnes qui savent ce que composer un album électronique veut dire. Il y a bien entendu Roger Subirana, mais aussi Paul Statham que j’avais entendu pour son projet « The Dark Flowers » en 2013.
Début décembre 2017, notre compositeur Londonien a sorti son nouvel album, « Asylum ».
D’une durée d’un peu moins de 39 minutes pour 8 pistes, on est dans une bonne moyenne 🙂
Composé de pistes utilisé dans l’Asylum Chapel du Sud-Est de Londres dans le cadre du « Days On End », on est plongé dans une musique qui peut être aussi bien méditative (« Asylum », « Who Wont Wait », « Rhea Moon ») qu’un peu plus « improvisée » (« Collision », « Malleki »).
Avec « TQ347773 », l’intro fait penser au thème de fin du premier Blade Runner (pas la chose ennuyeuse qu’est Blade Runner 2049). Le côté « Vangélien » de la piste se confirme quand le piano s’impose dans la piste… Il sert d’ailleurs de parfaite introduction à la plus longue piste – et ma préférée – de l’album « Rhea Moon ».
Avec « Estuary Point », on arrive dans une piste sombre, lourde, collante, mais sans être triste. On retrouve ici des influences de la musique électronique des années 1970, autant dire, j’adore 😀
Quant à l’ultime piste, elle m’a fait penser aux créations de Jean-Michel Jarre dans la première partie de sa carrière « Oxygène », « Équinoxe » et « Les Chants Magnétiques ». Une excellente conclusion pour une personne qui comme moi apprécie cette période du compositeur.
Vous l’avez compris, quand j’ai reçu l’information de la part de Paul Statham dans ma boite mail et que j’ai lancé la lecture, j’ai su à la première écoute que l’album irait rejoindre ma collection de galettes, au côté des albums de « The Dark Flowers ».