Ces deux ordinosaures qui ont marqués les années 1980 ont plusieurs points communs. Lesquels ?
- Les deux sont originaires du Royaume-Uni.
- Les deux sont basés sur des Zilog Z80 et le circuit sonore AY-3-8912 pour la version dite 128 du ZX Spectrum.
- Les deux sont nés entre 1982 et 1984.
Le ZX Spectrum est sorti en premier, et outre le fait qu’il proposait un minimum de 16 Ko de mémoire vive, il avait un clavier assez spécifique pour ne pas dire casse bonbon, outre le fait qu’il soit peu ergonomique : certaines touches proposaient des options avancées pour entrer directement certains mots clés du BASIC fourni avec l’ordinateur.
Le CPC d’Amstrad est sorti deux ans plus tard. Deux années à l’époque fait que l’Amstrad était plus fin en terme graphique et sonore. Cependant, la proximité technique au niveau du processeur a fait que nombre d’équipes de développement pour gagner du temps reprenait les versions pour ZX Spectrum de leurs jeux pour les porter sur Amstrad CPC.
Sur le site bible consacré à l’Amstrad CPC, CPC-Power, si on recherche le mot clé « speccy port » (port depuis le spectrum), on tombe sur près d’une centaine de réponses…
Pour vous montrer la différence de qualité – et qui avait le don de me filer des boutons quand j’utilisais du CPC comme ordinateur principal, je vais vous montrer en utilisant Arnold et Fuse ZX Spectrum, le même jeu, Double Dragon, sorti en 1988 sur les deux machines.
Sans oublier le « je m’en foutisme » des développeurs au début des années 1990, quand les machines 8 bits n’étaient plus qu’un marché auquel il fallait quand même répondre avec « Double Dragon III : The Rosetta Stone ».
Même si le premier « Double Dragon » n’était pas super beau, au moins, il était plus coloré et mieux sonorisé sur Amstrad CPC que sur ZX Spectrum… Après, les goûts et les couleurs 🙂
Oui, le portage à la va-vite n’est pas d’aujourd’hui, malheureusement. Cela permettait à certains de dire que le C64 était mieux mais je ne franchirais pas ce pas. On a eu aussi des portages Amiga baclés au début de la machine. Aujourd’hui il n’est pas toujours aisé de savoir sur quel bécane a été conçu un jeu mais c’est ce qui va finir par tuer Nintendo : Ils n’auront aucun titre « natif » en dehors des leurs, comme du temps de la GC.