Dans un récent « en vrac’ musical », dans la liste des albums que j’ai présenté, il y avait le premier album d’Ordinary Vision, alias Emanuele Viali. L’album est sorti le 4 octobre 2015. Il est uniquement disponible en téléchargement à prix libre.
C’est un album qui mélange allègrement le post-rock, le progressif et le metal. Il faut dire qu’il n’y a que quatre pistes, qui vont de 3 à 9 minutes, pour un total d’environ 28 minutes.
Si on vous dit metal, vous pensez guitare saturée, voix gutturales, batteries déjantées. Mais ce n’est pas l’impression que nous donne la première piste. C’est plutôt une ambiance de méditation, avec de longues plages planantes.
Avec la deuxième plage, on monte tout doucement en puissance. La batterie y est légère, presque aérienne, puis la mélodie devient de plus en plus lourde, de plus en plus typée metal, vers le milieu de la piste.
« Ambivalence », la troisième piste de l’album, qui ne fait que 7 minutes est surement la plus metal de tout l’album. La montée en puissance progressive de la piste en fait tout son charme. À noter que seul du chant clair masculin et féminin y est présent. Ce qui pourrait séduire les personnes qui n’apprécient pas les voix gutturales.
La dernière piste est une longue balade qui reprend les recettes de la piste d’introduction. Du pur sucre donc. Mon seul regret est qu’il n’y ait qu’une version numérique. Il y a un livret au format PDF qui est assez joli et qui mériterait une version papier.
Pourquoi j’achète de moins en moins des albums uniquement numérique ? Pour deux raisons :
- J’ai besoin de graver par la suite un CD-R et de m’imprimer la jaquette. Donc des menus frais supplémentaires.
- Je suis un vieux con qui aime l’objet CD, avec son boitier cristal ou son digipack.
Mais vu la qualité de l’album, je n’allais pas bouder mon plaisir. Simple question : À quand la suite ?