Vieux geek, épisode 36 : MS-Windows Neptune, l’ancêtre oublié.

Dans la deuxième moitié des années 1990, le géant Microsoft domine le monde du PC. OS/2 est moribond, la génération 9x de MS-Windows équipe 99,5% des PCs. Le monde professionnel a droit à la génération NT de MS-Windows, avec MS-Windows NT 3.1 dès 1993, suivi de la version 3.5/3.51 en 1994 et 1995. NT 4.0 est sorti avec une interface mimant celle de MS-Windows 95 dès 1996.

Plus l’an 2000 approchait, plus la volonté de fusionner les deux branches en gardant le noyau NT et en utilisant l’interface de la branche personnelle se fait pressante.

Alors que le code de MS-Windows NT5 alias MS-Windows 2000 est en cours de finalisation, une branche est lancée pour développer une version de MS-Windows 2000 à destination du grand public. C’est ainsi que le projet Neptune voit le jour.

Cependant, le projet sera abandonné fin 1999, et le détesté MS-Windows Millenium (septembre 2000) servira de version d’attente avant qu’un MS-Windows grand public basé sur le code de NT5 (alias 2000) sorte. Un certain… MS-Windows XP, sorti en août 2001 et dont le support technique a été débranché le 8 avril 2014.

Pourquoi cette longue introduction ? Simplement, c’est qu’en regardant un vidéo « Colis de Fan » d’Electronik Heart, Fabien a reçu un CD contenant une version de MS-Windows Neptune. J’ai ensuite fouillé la toile pour trouver une ISO de décembre 1999, et je l’ai trouvé. Je ne vous dirais pas où, mais si vous savez chercher… 🙂

J’ai eu envie de voir ce qu’elle avait dans le ventre à l’époque. Faire ainsi un peu de paléo-informatique.

Dès le départ, l’installateur annonce que c’est un MS-Windows 2000. J’ai galéré un peu pour le faire fonctionner, un modèle de machine virtuelle basé sur Windows 2000 dans VirtualBox ne fonctionnant pas vraiment 🙁

Au premier démarrage, on retrouve quelque chose qui ressemble à l’installateur de MS-Windows 2000, mais c’est bien Neptune qui apparait à l’écran. Les quelques captures d’écran ci-après reprennent les principales étapes.

Une fois l’installation terminée, on arrive à l’écran de démarrage. On peut créer un compte utilisateur.

Ensuite, au démarrage suivant, pour avoir une meilleure qualité d’affichage, j’ai rajouté les additions invités de VirtualBox.

J’en ai profité pour capture le tout en vidéo.

Le thème graphique était celui de MS-Windows Millenium, Internet Explorer ne sait plus quelle est sa version réelle, ou encore les prémisses d’un outil intégré au MS-Windows XP Service Pack 2, le pare-feu.

Une petite bulle nostalgique, ça fait jamais de mal, non ? 🙂

12 réflexions sur « Vieux geek, épisode 36 : MS-Windows Neptune, l’ancêtre oublié. »

  1. Il n’est jamais sorti le Neptune hein 😉
    Dommage ou pas, je ne sais pas.
    Windows XP restera un bon souvenir nostalgeek.
    Mais du coup, quand on me dit « Mon ordi est sous XP il rame », je ne propose pas de le réparer ni réinstaller :p
    Comparé à Win7 ou à des distribs Linux récentes, ça a mal vieilli.
    W2K me laissera le souvenir de « Pas compatible avec les jeux » au début.
    Non, franchement, la nostalgeek, c’est pas mon truc : rigolo mais sans regrets.
    Le ZIP de iOmega que tu mettais 15 minutes à remplir en port parallèle ou en SCSI, c’est rigolo, sans plus.
    Etc.

  2. j’espère toujours voir microsoft publier le code source d’xp pour qu’il devienne un projet communautaire ça serait excellent

    1. Étant donné le nombre de PC et surtout de plate forme grand public (guichets, bornes etc..) qui existent encore ça n’est pas prêt d’arriver. XP se vend toujours.. mais à des usages professionnels.

  3. Tu vas pleurer quand je ferai ma petite histoire De l’informatique…. Pour ma part en pc j’ai fait win95, 98, 2000, Xp, win7…
    Et ça sera tout chez crosoft
    Mais Je me souviens bien de ces deux branches et de la numérotation 5.5 de Xp…l’équivalent de L’os 9 d Apple en somme.

  4. Réinstaller un vieil OS aujourd’hui, ce sont surtout les joueurs rétro qui le font de manière durable. La branche 9x reste celle de prédilection pour qui a encore du matos type 3dfx à la maison ou tout autre marque de vieux accélérateurs 3D (ou pas ceci dit, même pour de l’ATI c’est un choix à privilégier, l’ultime ATI Rage, la Maxx et ses deux puces graphiques, ne peut en utiliser qu’un seul sur XP et plus recent) pour jouer aux vieux titres des années 90 tournant sur les multiples bibliothèques graphiques propriétaires de l’époque.

    D’ailleurs, un truc que j’ai redecouvert récemment, c’est que tous les supers effets graphiques de post-production 3D d’aujourd’hui (flou de mouvement, profondeur de champ, etc.), les dernières Voodoo 4/5 d’y a 15 ans les embarquaient déjà dans un buffer dédié qui n’a malheureusement jamais vu la moindre utilisation côté logiciel. Un peu comme ce Neptune, ça restera de l’archeogeekerie.

  5. ‘LLo,

    & ça tournait en ntfs déjà, ou bien, cette histoire (que j’avais raté..), parce que cela avait fait quand même du bien au boot redmondien (ha, scanreg /restore en fat, c’était quand même des grands moment d’incertitude, pfuuu !).

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