La musique, un produit de luxe désormais pour certains artistes et groupes ?

Je suis un grand amoureux de musique. Avant que vous ne protestiez devant cette affirmation, voici une vidéo rapide de ma musicothèque physique en ce 11 août 2015.

Maintenant que ce point est éclairci, cet article est en quelque sorte la suite d’un écrit précédent sur le prix exorbitant de certains albums. Je suis un grand fan des tendances progressives de certains genres musicaux, que ce soit avec le folk, le metal ou encore avec le rock.

Comme vous avez pu le constater, ma bible dans ce domaine, c’est Bandcamp. On y trouve le meilleur comme le pire, quelque soit le genre musical concerné. Pour faire un premier tri, je me base sur la pochette. Ensuite, on passe à la présence ou pas d’une version physique. En dernier lieu, le prix demandé.

Il y a une règle d’or que j’applique pour éviter dans les excès. Pas plus de 6€ à 8€ pour un album en numérique. Pour une version physique, maximum 12 à 15€,  20€ pour une « double galette ». Ensuite, il faut compter avec les frais de ports. Certains artistes et groupes nord américains se retrouvent parfois avec des frais de ports plus importants que l’album en lui-même. Ce qui me refroidit un brin.

Cependant, on a droit à des mauvaises surprises, comme l’album dont je parle ci-après. Je ne nie pas le droit des artistes et groupes à vouloir choisir une somme qui leur convienne, mais il ne faut pas non plus tomber dans des extrèmes qui condamne les ventes par la suite.

Alors que je fouillais la catégorie folk progressif, en me basant sur les nouveautés, je suis tombé sur le premier album d’Elena’s Idea, « The First ». Appliquant mes critères de tri, à savoir la pochette qui me plait, j’ai ouvert la page et j’ai eu du mal à avaler ma salive. J’ai même fait une capture d’écran pour être sûr de ne pas rêver tout éveillé.

the-first

Même si l’album est excellent, ce dont je ne doute pas, il ne faut pas oublier qu’on ne fait qu’une seule fois bonne impression. 15€ pour une version numérique, ça fait quand même une sacrée somme. Même si on peut le récupérer en format non destructif, comme le FLAC, cela ne donne pas envie d’appuyer sur le bouton de lecture. Bien au contraire.

Je sais qu’on me va me dire : « Tu généralises à partir d’un seul exemple ». Il est certain que je pourrais trouver d’autres albums avec des prix aussi élevés pour une version numérique (qui ne sont que des « 0 » et des « 1 » arrangés correctement).

J’ai conscience aussi que créer un album, c’est énormément de travail. Que toute peine mérite salaire.

Ma réponse sera celle-ci : vous préférez vendre 5 albums à 20€ ou 10 à 10€ ? Au final le gain est le même, mais le public potentiel est plus important, non ?

Enfin, je dis cela, hein, mais je ne dis rien.

23 réflexions sur « La musique, un produit de luxe désormais pour certains artistes et groupes ? »

  1. Côté discothèque c’est à peu près comme chez moi avec l’unification de ma disco et de celle de Madame.

    Si je prends l’exemple d’un pionnier comme Jon crosby (Vast) qui a vendu très tôt et sans DRM ses albums en direct, ça reste très cher, ton exemple. En plus c’était quelqu’un qui bénéficiait alors d’une certaine aura. Récemment j’ai aussi acheté le Stever, produit par Frank gryner.. On était bien en dessous, port compris.

    De toute façon tu gagnes peu en vente de disque et plus avec les tournées. Faudrait que je demande à l’ami anglais baz francis de magic eight Ball qui a du mal à décoller malgré la qualité de sa.musique.

  2. « vous préférez vendre 5 albums à 20€ ou 10 à 10€ ? Au final le gain est le même »

    Personnellement je préfère vendre 5 albums à 20€, ça me fera forcément plus d’argent.
    Je préfère compter ma marge nette que mon chiffre d’affaire, je suis un sale capitaliste au plus profond de moi-même.

    1. Je suis aussi un sale capitaliste et pourtant :
      – 5 CD à 20 €, sur une clientèle finie de 10 clients, Les 5 autres peuvent toujours acheter et ta marge par unité est en effet supérieure.
      – 10 CD à 10 €, plus personne ne peut acheter. Tu es perdant, certes.

      Sauf que la clientèle potentielle n’est jamais finis. À 10 clients, tu as deux fois plus de personne pour parler de ton produit, deux fois plus de potentiel satisfait qui reviendront acheter le suivant, …

      Bref, le calcul est loin d’être gagné d’avance dans ce cas-là. Et à mon avis, l’élitisme par le prix n’est pour moi pas la meilleure solution pour vivre de son art. Surtout quand on est pas forcément hors du commun (à prendre dans le sens strict et non de manière péjorative).

      1. Tout dépend si on préfère avoir beaucoup de clients ou n’avoir que ceux prêts à payer cher.
        Ce débat est sans fin, relisez juste un peu sur l’élasticité des prix, tout est résumé là dedans, tout le reste n’est que discussion vaine que je ne peux toutefois m’empêcher de continuer.
        Apple est un exemple d’entreprise qui au début ne vendait qu’à ceux prêts à payer cher, un marché de niche.
        Et le meilleur de l’histoire c’est que maintenant ce marché de niche est devenu un marché de masse. Avec un taux de marge exceptionnel.
        Comme quoi 5 bons clients peuvent parler bien mieux de mon produit à 20€ que les 10 vôtres prêts à ne donner que 10€. Ce n’est même aps un frein à de la croissance forte sur mon marché. Formidable !

  3. A lire cet article, c’est l’éternel débat entre la quantité et la qualité.

    Des très bons groupes font beaucoup d’albums assez courts :

    Black Sabbath par exemple, pendant la période avec Ozzy Osbourne.
    Et plusieurs années après, pour leur réunion, ils ont sorti un album plus long pour faire plaisir aux fans.

    C’est similaire pour les Beatles qui accumulent les tubs, et plusieurs années plus tard, ils sortent the White album.

    Il y a aussi Tool et bien d’autres groupes, la liste est longue…

    Je pense que globalement, dès qu’un groupe est méconnu, il vaut mieux opter pour un album court et bon marché pour obtenir de la popularité, et ensuite seulement, tenter des projets plus ambitieux (double album, album concept …)

    Certains groupes composent d’ailleurs une seule musique et la joue en ouverture d’un autre groupe plus connu afin de gagner en popularité.

    Après, je dis ça à partir de mes connaissances dans le domaine de la musique « populaire », mais dans le milieu indé, je comprends tout à fait qu’il y ait plus de pression.

    1. Pas un débat entre la quantité et la qualité, un problème de savoir où mettre le curseur en terme de somme demandé.

      Peu importe la longueur de l’album. Ce qui me fait tiquer, c’est qu’on demande la somme qu’on verse en moyenne pour un album physique pour une version numérique.

      Après, si certains groupes n’arrivent pas à prendre conscience que demander une somme exorbitante pour un album qui n’a aucune concrétisation matérielle est dangereux pour leur « démocratisation », que dire de plus ?

      Qu’on tend le bâton pour se faire battre ?

      Un album numérique à 15€, c’est trop cher, quelque soit la qualité intrinsèque du produit. C’est juste la remarque d’une personne qui s’est constitué une musicothèque de plus de 650 albums en l’espace d’une dizaine d’années.

  4. Si certains groupes fixent des prix trop élevés dès le départ, ils n’auront sûrement pas les résultats attendus.

    Après, ils doivent rester cohérent, à moins d’ajouter des artworks, livres et autres choses dignes de version collector, le prix ne doit pas être trop élevé.

    Personnellement, je suis prêt à dépenser 20 à 30 € pour un album avec des extras du style le making of, des illustrations et interviews, mais il faut être sûr qu’il soient de qualité.

    Mais je comprends tout à fait qu’avec 650 albums ( chiffre impressionnant au passage), le critère financier soit important.

    1. Si certains groupes fixent des prix trop élevés dès le départ, ils n’auront sûrement pas les résultats attendus.

      Pas possible 😀

      Après, ils doivent rester cohérent, à moins d’ajouter des artworks, livres et autres choses dignes de version collector, le prix ne doit pas être trop élevé.

      Un livret bien fourni, voire un double galette.

      Personnellement, je suis prêt à dépenser 20 à 30 € pour un album avec des extras du style le making of, des illustrations et interviews, mais il faut être sûr qu’il soient de qualité.

      J’achète le plus souvent possible des versions deluxe / collector, du moins quand elles en valent la peine.

      Mais je comprends tout à fait qu’avec 650 albums ( chiffre impressionnant au passage), le critère financier soit important.

      Peu importe le nombre de CDs. Vendre au prix d’un album physique un album numérique, c’est très difficile à justifier.

      1. « Vendre au prix d’un album physique un album numérique, c’est très difficile à justifier. »
        Bah si c’est très simple.

        Suffit de dire que ce n’est pas le support que tu payes mais bien l’écoute (sous-entendu le plaisir obtenu). Et si, [par approximation], on le considère identique (au sens perception physique), ben voilà, tu as ta justification.
        Si tu écoutes deux enregistrements (physique et numériques) qui seraient qualittativement indiscernables, ben tu payes le même prix. Et hop.

        NB : Je ne dis pas que cette « justification » est nécessairement correcte, je dis juste que c’est une façon de voir qui « unifie » le modèle.

        Au passage, ce « modèle » justifie également le surcoût des compléments de qualités (livret et cie) puisque tu y ajoutes un plaisir supplémentaires (contemplation visuelle).

        1. Suffit de dire que ce n’est pas le support que tu payes mais bien l’écoute (sous-entendu le plaisir obtenu). Et si, [par approximation], on le considère identique (au sens perception physique), ben voilà, tu as ta justification.

          Oh, la justification tirée par la perruque…

          Si tu écoutes deux enregistrements (physique et numériques) qui seraient qualittativement indiscernables, ben tu payes le même prix. Et hop.

          Sauf que pour le numérique, il n’y a ni frais de fabrication (pressage des galettes, impression des jaquettes et livrets), ni frais de stockage.

          Au passage, ce « modèle » justifie également le surcoût des compléments de qualités (livret et cie) puisque tu y ajoutes un plaisir supplémentaires (contemplation visuelle).

          15€ pour du numérique, c’est très onéreux. Trop même. Simple avis personnel.

          1. La justification *n’est pas* tirée par la perruque.
            (je peux payer x euros pour apprécier tel album/artiste, très généralement le support import peu (et de moins en moins?), et « psychologiquement » ce n’est pas ça que je paye…)

            C’est juste que tu attends une justification calquée sur ton mode de pensée (et tu le dis toi-même in fine: « Simple avis personnel »). Tu poses une question qui n’est ouverte qu’en apparence.

            On pourrait (te) redire pas mal de chose, par exemple : on est à l’air du numérique, il faut changer les perceptions, les échelles de valeurs, les modèles économiques, de diffusion, etc mais tu t’accroche à une définition « matérialiste » du prix… Et pourquoi donc ?

            Si « on » demande aux majors de changer leur comportement, pourquoi on ne changerait pas « simultanément » également le notre ?

            Ou encore, en fin connaisseur ou amateur de musique, quelle valeur donnes-tu à la musique en elle-même ? Est-ce que tous les CDs à 15euros « se valent » ?

            Pour la question des frais absents, ton constat est évidemment exact, mais Mr Major, tétu, pourrait te rétorquer que l’ensemble des frais (numériques et physiques) sont « fusionnés » et qu’il fait alors un calcul global aboutissant à un prix unique! (ok, on pourrait s’attendre dans ce cas à une baisse globale du prix pratiqué 😉

            PS : évidemment, il y a un peu d’avocat du diable mais juste pour dire qu’en changeant (vraiment) de point de vue, certains pourraient /prétendre/ à un prix unique. Que cela marche ou pas, c’est une autre question. Qui dépendra de l’avis de chacun des acheteurs… oui 😉

            PS2 : des fois, (en achat numérique), je m’amuse à calculer le prix payé à la minute de musique… 🙂

            1. La justification *n’est pas* tirée par la perruque.
              (je peux payer x euros pour apprécier tel album/artiste, très généralement le support import peu (et de moins en moins?), et « psychologiquement » ce n’est pas ça que je paye…)

              C’est quoi ta marque de colle à perruque ? Je suis intéressé 😉

              C’est juste que tu attends une justification calquée sur ton mode de pensée (et tu le dis toi-même in fine: « Simple avis personnel »). Tu poses une question qui n’est ouverte qu’en apparence.

              15 euros pour une offre simplement numérique, c’est très, voire trop onéreux, quelque soit la durée de l’album et le nombre de pistes.

              On pourrait (te) redire pas mal de chose, par exemple : on est à l’air du numérique, il faut changer les perceptions, les échelles de valeurs, les modèles économiques, de diffusion, etc mais tu t’accroche à une définition « matérialiste » du prix… Et pourquoi donc ?

              Une échelle de prix basée sur quelque chose qui s’appelle expérience. Peu importe que les albums ne soient plus que des fichiers sur un disque dur de serveur, 15€ pour un album seulement numérique, c’est trop onéreux. Point barre.

              Si « on » demande aux majors de changer leur comportement, pourquoi on ne changerait pas « simultanément » également le notre ?

              Ici les majors sont hors sujets. C’est un groupe qui vend son album au prix du gramme de caviar beluga. Pour donner un ordre de grandeur.

              Ou encore, en fin connaisseur ou amateur de musique, quelle valeur donnes-tu à la musique en elle-même ? Est-ce que tous les CDs à 15euros « se valent » ?

              J’ai précisé les prix que je considère comme raisonnable.

              Pour la question des frais absents, ton constat est évidemment exact, mais Mr Major, tétu, pourrait te rétorquer que l’ensemble des frais (numériques et physiques) sont « fusionnés » et qu’il fait alors un calcul global aboutissant à un prix unique! (ok, on pourrait s’attendre dans ce cas à une baisse globale du prix pratiqué 😉

              Encore une fois, j’ai pris l’exemple d’un groupe sans lien avec des majors. Hors sujet donc.

              PS : évidemment, il y a un peu d’avocat du diable mais juste pour dire qu’en changeant (vraiment) de point de vue, certains pourraient /prétendre/ à un prix unique. Que cela marche ou pas, c’est une autre question. Qui dépendra de l’avis de chacun des acheteurs… oui 😉

              Un peu ? Quand on vend des fichiers, et qui n’en a jamais perdu, au prix d’un album physique donc moins « fragile » sur le long terme, désolé, ça passe pas.

              Qobuz qui est dans le haut du panier côté prix pour du numérique, est souvent dans les 10€. Ce qui est plus raisonnable, cf l’album Back to Black d’Amy Winehouse: http://www.qobuz.com/fr-fr/album/back-to-black-amy-winehouse/0060251713041

              Le même album en physique ? 6,99€ ! http://www.amazon.fr/Back-Black-Amy-Winehouse/dp/B000KG5THI

              Je sais c’est Amazon, ils vendent de gros stocks, donc ils peuvent se permettre de baisser les prix.

              Pour le deuxième PS, je le fais parfois aussi.

        2. En tout point d’accord avec ça.
          Un album ce n’est pas un appartement standard dans un immeuble standard.
          La proposition commerciale ce n’est pas le bout de plastique et je comprends tout à fait qu’un appartement avec terrasse dans un beau quartier, bien desservi et avec toutes les commodités soit 3 fois plus cher au m² qu’un appartement dans un secteur économiquement sinistré, sans maillage de transport ni commerce, et avec un taux de criminalité important.
          je comprends aussi que certains préfèrent les quartiers plus populaires, tant mieux pour eux, ils payeront moins cher que moi. Vraiment tant mieux pour eux.

  5. Tu vas rire mais avec l’achat de 2 cds par an et sachant que j’ai passé la cinquantaine tu peux imaginer que ma cdthéque n’est pas aussi remplie que la tienne ;D
    A pluche.

  6. Premier commentaire ici, mais je suis le flux rss de ton blog depuis quelques temps.

    Si je suis d’accord avec le contenu de l’article et le seuil psychologique du prix de vente de la musique en fonction du support, je tique sur la nationalité du groupe (finlandais) qui y est peut-être pour quelque chose.

    En Finlande le coût de la vie est plus élevé, du coup je me demande quel impact ça a eu sur la production de l’album en question. De même, je me demande si pour l’auditeur finlandais, la musique a une valeur pécuniaire plus élevée.

    Du coup, je suis allé chercher sur bandcamp d’autres groupes finlandais (https://bandcamp.com/tag/finland?sort_field=pop). Globalement, on tombe plus souvent dans la tranche 8-15€ pour le digital j’ai l’impression.
    Un cas intéressant, celui du label Blood Music, qui ne fixe pas de minimum pour le digital, mais qui suggère un prix en fonction du budget d’auditeur.
    Un exemple : https://blood-music.bandcamp.com/album/behemoth
    Low budget = 3-4 EUR
    Average budget = 7-8 EUR
    High budget = 10-15 EUR

    C’est peut-être un aspect à prendre en compte, mais effectivement si le groupe aspire à une visibilité internationale, il devra peut-être revoir ses tarifs à la baisse.

    My 2 cents.

    1. Si je suis d’accord avec le contenu de l’article et le seuil psychologique du prix de vente de la musique en fonction du support, je tique sur la nationalité du groupe (finlandais) qui y est peut-être pour quelque chose.

      J’ai déjà acheté un ou deux albums en Finlande. Mais je n’ai pas dépassé – de mémoire – les 8€ pour un album physique, hors frais de ports.

      Pour Blood Music, je connais, j’ai acheté Corpo Mente chez eux. Et j’apprécie cette politique du prix libre avec des conseils pour la version numérique.

      Quant à la conclusion, je la partage largement. Même s’ils sont sur un marché de niche, n’avoir aucune vente enregistrée sur Bandcamp en plus de 3 semaines, ça devrait peut-être leur mettre la puce à l’oreille. Enfin, je dis cela, hein.

  7. Ben moi ça ne me choque « malheureusement pas » pas.
    Dans l’îlot de chèreté qu’est la Suisse, c’est prix standard.

    En moyenne, en numérique une chanson = 1.90 CHF, un album 16.00 CHF, et certain album numériques vont jusqu’à 29.00 CHF

    En Suisse on gagne plus, mais on paye bien plus aussi………… 🙁

  8. Salut Frédéric,
    petite question: tu rippes tes cd’s avec quel logiciel?et en quel format?
    Etant ex-utilisateur de Apple j’ai mes fichiers en AAC et M4A (j’ai acheté quelques morceaux sur le Store d’Apple).
    Cependant j’ai décidé de refaire un tri dans ma collection et de ripper tout mes cd’s.J’utilise Clementine comme lecteur et il faudrait que mes fichiers soient compatible avec mon ipod nano car je le trouve très pratique et il fonctionne nickel chrome.
    Merci de partager ton expérience.

    1. J’utilise Sound Juicer et le format Flac. Voila, même si pour des raisons de place, je convertis l’ensemble ensuite en mp3 320 en CBR.

      Ma musicothèque (un peu plus de 7000 morceaux) prend déjà près de 80 Go en mp3 320… En flac, ce serait au bas mot 3 fois plus 🙁

Les commentaires sont fermés.