Un billet culturel très court, qui va parler d’un livre et d’un album de musique. En ce moment, j’en ai un peu ma claque des billets techniques, et varier les plaisirs, ça ne fait jamais de mal 😉
Commençons par le livre, un classique de la science fiction nord-américaine, j’ai nommé « Martiens, Go Home ! » de Fredrik Brown (1906-1972)
Dans ce roman de SF parodique, sorti en 1954, l’histoire commence avec les mésaventures de Luke Deveraux, auteur de romans SF dont le manque d’inspiration se noie dans les verres d’alcools. Alors qu’il attaque son énième verre de la soirée, on frappe à la porte de la cabane qu’un ami lui a prété. Un être à la peau verte, chauve, imberbe, se présente. C’est un martien. Comme les autres membres de son espèce, il se déplace par la volonté, en « couimant ». Il est malpoli, insupportable, curieux comme pas deux, et à deux facultés qui rende la vie humaine impossible : sa vision à rayons X, et son invulnérabilité à toute forme d’attaques physiques.
Autant dire que c’est le casse-bijoux de famille ultra haut de gamme. Je vous conseille fortement le chapitre avec l’arrivée des martiens chez les militaires, c’est du pur sucre.
Passons maintenant à l’album musical, à savoir « Noctis », un EP de 5 titres, collaboration entre Screenatorium et KesakoO.
C’est un album basé sur le thème de la nuit, qui mélange des influences jazzy, trip-hop, parfois du rap, mais le tout dans une synthèse qui vous berce, vous prend de la première note et ne vous relache qu’une vingtaine de minutes plus tard à la fin de l’écoute. Idéal pour se détendre après une journée des plus stressantes.
C’est en quelque sorte le digne successeur de Merysland dont j’avais parlé en octobre 2013.
Si vous aimez Merysland, vous aimerez Noctis. C’est tout ce que j’ai à dire.
Allez, bon mardi !
Je confirme le livre, lu il y a des années.
C’est là-dedans que les martiens apparaissent même dans la vie privée et que donc il n’y a plus de vie intime ni de secrets (les militaires ne peuvent même plus faire la guerre) ?
Oui. Entre autres choses.