Les espagnols du groupe Cosmic Birds ont annoncés récemment la sortie au format numérique de leur deuxième album, « The Solstice », la version physique étant disponible dès le 25 mai 2014. J’avais déjà parlé de leur premier opus, « Chronicles of the Windwar » en janvier 2013.
J’avais participé à la campagne de financement de l’album sur Verkami, et j’ai donc pu avoir accès rapidement à une version mp3 de l’album, en ayant donné pour avoir un CD avec le poster dédicacé. Oui, je suis un fan des albums dédicacés 🙂
Ce deuxième opus d’une durée de 42 minutes nous plonge dans l’univers des Cosmic Birds qu’il est agréable de retrouver. On sent dès la première piste que l’ambiance est plus lourde, un peu plus « triste » que le premier opus, sans pour autant tomber dans un excès qui repousserait l’auditeur.
Avec « Red Leaves », on retrouve les rythmiques du premier album, mais toujours avec un côté plus profond, plus sérieux. Sur certains plans, on pourrait se retrouver avec une balade que les Pink Floyd n’auraient pas complètement rejeté.
Avec « Hummingbird », on trouve le premier extrait de l’album du groupe. C’est un titre très rapide, presque rock dans sa composition. C’est d’ailleurs le titre le plus rythmé de l’album tout entier. « Ocean Rower » qui suit est une balade qui commence à la guitare acoustique et au piano, avec des influences à la Beatles qui pourrait faire penser à un titre qui aurait pu avoir sa place sur « Let It Be ».
« True Fear Of Sleeping » comme « Red Leaves » est un hommage au premier opus du groupe, avec la composition classique des pistes avec piano, voix, guitares et batterie. C’est le morceau que j’aime le moins de l’album.
On arrive ensuite au morceau le plus étrange de l’album, entièrement instrumental « Plastic Brontosaurus Chinese Toy ». On a l’impression que cela a été un morceau créé pour se défouler un peu. Un pari entre les membres du groupe ?
« F.T.L » nous offre une ambiance spatiale, presque digne d’un film de science fiction. C’est le morceau que j’ai trouvé le plus léger de tout l’album. Très planant, qui fait penser un peu au space-rock de la fin des années 1960.
« Terrible Disasters » commence avec une introduction à l’orgue, et nous donne un morceau assez lourd, triste. Rien que le titre n’incite pas à la joie, mais c’est un très bon morceau.
« Awayland from the stars » est une très belle balade qui commence avec un son très connu. Je vous laisse deviner lequel. C’est un morceau plus lent que les précédents, qui permet de se poser.
L’album se termine avec le titre éponyme et qui reprend la « tradition » entamée par le premier opus, en étant un morceau entièrement instrumental. En clair, un très bon deuxième album qui est toujours très dur à produire, surtout quand le premier était déjà très bon.