Have The Moskovik nous propose son deuxième opus, au titre tout aussi court que le premier : « Là où les idées vertes incolores dorment furieusement« .
Après le premier album « Une Simple Théorie des Glaces en Terrasse » (sortie en décembre 2011), le groupe sort avec le label Strandflat leur deuxième album.
Trois versions sont disponibles :
- Numérique uniquement avec une piste bonus
- Deluxe simple : numérique, CD et 33 tours
- Deluxe limitée : la deluxe simple avec un 45 tours contenant la piste bonus.
Les deux dernières étant disponibles courant novembre 2013.
Après le coup de coeur du premier opus dont j’avais parlé dans un billet en novembre 2012, j’ai voulu voir si l’alchimie qui était la moëlle du premier album était encore présente dans le deuxième opus.
Déjà, contrairement au premier album, la plupart des pistes ont des noms anglophones. Mais c’est un trompe l’oeil, il n’y a pas que de l’anglais 🙂
La première piste reprend le discours de Chaplin du « Dictateur », accompagné par un trio basse, guitare et batterie. Et se termine sur une rythmique de guitares saturés qui fait penser à du metal.
La deuxième piste « Vocalises » commence justement par des vocalises, suivi par une rythmique rapide, presque militaire, mais joyeuse malgré tout. Et continue avec un rythme post-rock matiné de metal « classique ». Quelques cris qui parsèment la piste. C’est une piste étrange limite « orgamisque » 🙂
La troisième piste « Bomb-a-lie » commence par ce qui ressemble à un reportage TV. On retrouve ensuite les sonorités mélangeant cordes et post-rock qui ont fait le succès du premier album.
« Une bouteille de lait » est la quatrième piste et reprend encore et toujours la même recette qui fait encore mouche. Cette fois, le texte est en français. Et il est assez intéressant, je vous laisse le découvrir 🙂
La cinquième piste renoue avec les titres anglophones. « Ten years from the second ». C’est un morceau à l’orchestration plus légère que les précédents, dont la puissance va grandissant.
La dernière piste officielle est la plus longue. Elle fait plus de 9 minutes. « Prove that you are not a robot ». La piste est très mécanique dans sa composition, en opposition complète avec le titre. Ce qui est prévisible. Le jeu de violon fait penser au courant électrique qui ferait justement fonctionner un robot.
Et la piste bonus ? Je vous laisse la découvrir… Je ne vous spolierais pas ce plaisir.
L’album est un mélange de piste en licence Creative Commons CC-BY-NC-SA, sauf la première qui est en CC-BY-NC-ND. Le deuxième album est toujours le plus dur à faire pour un groupe. Car il faut savoir transformer l’essai du premier. Et certains groupes se sont cassés les dents, comme « The XX » avec Coexist. Mais Have The Moskovik l’a évité, et c’est tant mieux !
J’avoue, j’ai craqué. Et la seule question que je me suis posé a été la version deluxe limitée ou la classique ? Je vous laisse deviner 😀