Généralement, je ne suis pas un super amateur des compilations qui regroupent les meilleurs titres d’un groupe ou d’un artiste. Le plus souvent, c’est de la bonne grosse diarrhée commerciale qui ne vaut rien du tout ou presque, et qui ne sert qu’à faire une chose : pomper encore plus d’argent aux personnes aimant l’artistes / groupe en question.
Dans ma modeste musicothèque (579 galettes plastifiées environ), je n’ai en tout et pour tout que 3… Ce qui n’est pas énorme.
J’ai un album qui s’appelle « Deep Purple : The collection » qui regroupe une douzaine de titres des formations Mark I à Mark IV du groupe, « Wake« , un double CD de 26 titres qui balaye la groupe de Dead Can Dance de 1981 à 1998 et l’album que j’ai reçu aujourd’hui, « The Best Of Lisa Gerrard« .
Cette compilation, composée de 15 titres, et dirigée par Lisa Gerrard elle-même (?) retrace aussi bien sa carrière solo que dans le groupe formé avec Brendan Perry, Dead Can Dance.
Dans les 15 titres, dont la liste débute et finit avec des extraits de la bande originale de Gladiator, toutes les époques et disques de Lisa Gerrard sont balayés, sauf quatre disques sur les douze enregistrés : les deux premiers albums de Dead Can Dance (The Fatal Impact – 1984, Spleen and Ideal – 1985), son album en duo avec Patrick Cassidy et le dernier album studio sorti à l’époque, « The Silver Tree ».
- The Wheat (Bande originale de Gladiator)
- Elysium (Bande originale de Gladiator)
- Sacrifice (« Duality » enregistré avec Peter Bourke)
- Ariadne (« Into The Labyrinth » – Dead Can Dance – 1993)
- Sanvean (Live) (« Toward The Within » – Dead Can Dance – 1994)
- The Host Of Seraphim (« The Serpent’s Egg » – Dead Can Dance – 1988)
- Cantara (« Within The Realm of a Dying Sun » – Dead Can Dance – 1987)
- Swans (« The Mirror Pool » – 1995)
- The Promised Womb (« Aion » – Dead Can Dance – 1990)
- Yulunga (Spirit Dance) – (« Into The Labyrinth » – Dead Can Dance – 1993)
- Indus (« Spirit Chaser » – Dead Can Dance – 1996)
- Persephone (The Gathering Of Flowers) (« Within The Realm of a Dying Sun » – Dead Can Dance – 1987)
- Go Forward (Bande originale de Whale Rider)
- See The Sun (Bande originale de Ali)
- Now We Are Free (Bande originale de Gladiator)
La liste des titres permet de se mettre dans l’oreille l’étendue des capacités vocales de la chanteuse. Autant je peux comprendre que le premier album de Dead Can Dance ne soit pas listé, mais quid de « Mesmerism » sur « Spleen and Ideal », j’ai trouvé dommage qu’un titre comme Elegy (sur Immortal Memory ») ou encore « Come Tenderness » de « The Silver Tree » ne soit pas listé.
Mais la liste propose des titres léger comme « Ariadne », tribal avec « Indus » ou beaucoup plus emprunt de solennité comme « Sanvean », que j’ai pu voir en concert dans les arène de Nîmes (quel moment magique) ou encore « Sacrifice ».
Si vous voulez découvrir Lisa Gerrard, cet album sera votre allié. Ainsi que l’album « The Black Opal », un des derniers albums studio sorti.