J’avais déjà parlé de la sortie de la sortie de la première version officielle de développement d’OpenIndiana, successeur d’OpenSolaris en septembre dernier.
La révision 148 est sortie très récemment, et j’ai eu envie de la tester et de faire un rapide tour basé sur l’impression générale ressentie. Je l’ai donc récupéré avec wget.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://dlc.openindiana.org/isos/148/oi-dev-148-x86-20101216.iso
–2010-12-18 10:50:27– http://dlc.openindiana.org/isos/148/oi-dev-148-x86-20101216.iso
Résolution de dlc.openindiana.org… 93.188.131.173, 93.188.131.131
Connexion vers dlc.openindiana.org|93.188.131.173|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 918431744 (876M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «oi-dev-148-x86-20101216.iso»
100%[======================================>] 918 431 744 1,09M/s ds 14m 6s
2010-12-18 11:04:33 (1,04 MB/s) – «oi-dev-148-x86-20101216.iso» sauvegardé [918431744/918431744]
Pour me simplifier la tache, j’ai récupéré l’image disque que j’avais utilisé pour essayer d’installer une Linux From Scratch. J’ai ensuite lancé ma machine virtuelle habituelle :
kvm64 -hda disk.img -cdrom oi-dev-148-x86-20101216.iso -boot d &
Lors du démarrage, je demande à avoir le clavier et la langue française activée dès le chargement.
Au démarrage, on s’aperçoit que la reconnaissance matérielle s’est amélioré, car tout le matériel émulé par la machine virtuelle kvm est reconnu. Ce qui est déjà un progrès énorme par rapport au test que j’avais jadis effectué à l’époque d’OpenSolaris 2009.06, dernière version officielle d’OpenSolaris.
L’installateur est sobre, mais il fait ce qu’on lui demande : il installe l’OS, et ce assez rapidement, il a suffit de 15 à 20 minutes pour terminer l’ensemble des opérations.
Au premier démarrage après l’installation, OpenIndiana demande à l’utilisateur de choisir sa traduction, ainsi que la langue affichée. Très agréable et très professionnel.
Coté navigateur internet, c’est un Mozilla Firefox 3.6.8 qui accueille l’utilisateur.
Toujours coté logiciel, il faut noter l’absence d’une suite bureautique. Il faut alors passer le « Package Manager », puis choisir le dépot éditeur « opensolaris » pour pouvoir installer OpenOffice.org…
Sans oublier les traductions disponibles sous Gnome / localisations.
L’installation est assez rapide, et un OpenOffice.org 3.1 nous accueille.
Mis à part des versions de logiciels un peu ancienne, on sent que depuis la dernière version officielle de cet OS libre des efforts pour diminuer les temps de réponses, augmenter la compatibilité matérielle et rendre l’ensemble plus gentil envers l’utilisateur « basique » ont été fait.
J’ai été très agréablement surpris, et j’attends avec impatience la première version stable officielle d’OpenIndiana pour le tester plus en profondeur.