PCLinuxOS, c’est un mélange de Mandriva et de Debian. Mandriva, car elle est basée sur le format de paquet RPMs mais elle utilise les outils de debian (dont Synaptic) pour gérer les dits paquets.
PCLinuxOS 2010 beta 1 |
Pour les anciens linuxiens (ceux arrivés sur linux avant 2007), il faut se souvenir de l’année 2007 sur distrowatch comme celle du combat entre celle qui allait devenir la distribution reine et la PCLinuxOS.
Sortie en mai 2007, la PCLinuxOS 2007 allait vite se faire une grande renommée, au point de bouleverser les statistiques de fréquentation. En septembre 2007, Distrowatch lui consacre un assez long article sur cette distribution prometteuse.
Malheureusement, l’année 2008 sera une année sans la moindre sortie de PCLinuxOS, et il faudra attendre mars 2009 pour voir sortir la PCLinuxOS 2009.1.
Voici donc, après cette courte introduction à tendance historique le test.
J’ai donc utilisé l’outil wget pour récupérer l’image ISO, puis utiliser qemu pour lancer une machine virtuelle.
fred@frugalware:~/download$ wget -c http://ftp.sh.cvut.cz/MIRRORS/pclinuxos/live-cd/english/preview/pclinuxos-2010-beta1.iso
–2010-03-12 10:12:54– http://ftp.sh.cvut.cz/MIRRORS/pclinuxos/live-cd/english/preview/pclinuxos-2010-beta1.iso
Résolution de ftp.sh.cvut.cz (ftp.sh.cvut.cz)… 147.32.127.222, 2001:718:2::222
Connexion vers ftp.sh.cvut.cz (ftp.sh.cvut.cz)|147.32.127.222|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 727619584 (694M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «pclinuxos-2010-beta1.iso»100%[======================================>] 727 619 584 703K/s ds 16m 54s
2010-03-12 10:29:48 (701 KB/s) – «pclinuxos-2010-beta1.iso» sauvegardé [727619584/727619584]
Et pour l’émulation, le raccourci kvm correspond à :
qemu --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr
Ce qui donne :
fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 pclos10b1.img 32G
Formatting 'pclos10b1.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm -hda pclos10b1.img -cdrom pclinuxos-2010-beta1.iso -boot d &
Après le démarrage, on choisit le clavier, puis on arrive sous un environnement KDE SC 4.4. J’ai lancé l’outil d’installation, qui m’a proposé de partitionner le disque automatiquement, puis, une fois le partitionnement effectué, la copie des paquets a débuté.
On nous demande une fois la copie des fichiers effectuée d’installer le chargeur de démarrage.
La création de compte utilisateur ? Elle se fait au premier démarrage.
A noter que sur l’écran de connexion, le compte root apparaît, ce qui est une idée un peu « dangereuse ». Car moins root est accessible, moins on peut faire de bétises avec 🙂
Ce qui fait vraiment étrange, c’est de noter la présence de Synaptic (dans une relativement vieille version apparamment) pour gérer les paquets. Une centaine de paquets sont proposés dans la mise à jour, dont notamment le passage vers une version corrigée de KDE SC 4.4.1.
Sinon, il n’y a pas grand chose à dire. C’est un environnement classique KDE SC 4.4.x qui accueille l’utilisateur, sauf que le menu est à la sauce KDE3.
Konqueror 4.4.x affiche un score honorable de 89/100 au test acid3. L’ensemble est agréable d’utilisation.
Très mauvais point : impossible d’avoir une autre langue que l’anglais pour l’interface, à moins que je n’ai pas trouvé l’option adaptée. Ainsi que l’absence d’OpenOffice.org un simple lien étant présent dans la hiérarchie des menus pour le récupérer.
Pour résumer, en positif :
- Un live CD à l’installation simplissime
- Assez à jour : linux 2.6.30.8, KDE 4.4.1
- Prise en main facile
- En négatif :
- Le mélange entre les paquets en RPMs et un outil de gestion plutôt orienté paquets debian.
- Uniquement en 32 bits
- Uniquement en anglais, mais sûrement une limitation de la béta
- La possibilité d’accéder au compte root de manière trop facile
Le public concerné ? Surement un public qui cherche une distribution qui fonctionne « Out-of-the-box » et qui veut voir autre chose que le monde de la distribution reine.