Dans cet article à la c**, j’ai voulu « comparer » d’une Fedora 11 (installée depuis un live CD) et d’une ArchLinux. Toute deux à jour au moment de la rédaction de cet article.
Pour les deux, j’ai utilisé localepurge, histoire de virer les traductions inutiles. Même si pour la Fedora, l’outil localepurge ne semble pas exister en natif et demande une manipulation un peu ennuyeuse.
Pour les deux, j’ai aussi vidé les caches.
Pour les deux, j’ai utilisé KVM (1 GiO de mémoire vive dédié, disque de 32 GiO pour chacune).
Donc, pour la Fedora 11 :
fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda disk.img -soundhw all -cdrom Fedora-11-x86_64-Live.iso -boot d &
Et pour la ArchLinux :
fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 disk2.img 32G
Formatting 'disk2.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda disk2.img -soundhw all -cdrom archlinux-2009.08-alpha-core-x86_64.iso -boot d &
Pour reproduire autant que possible à l’identique l’environnement installé par la version live de la Fedora 11, j’ai rajouté sur le Gnome fraichement installé :
- Abiword
- Pidgin
- Cheese
- openJDK6
- Brasero
- Rhythmbox
- Transmission
- Outils m17n via l’installation des paquets ibus + ibus-anthy + ibus-m17n + ibus-chewing + ibus-pinyin + ibus-table
- Mozilla Firefox
- pulse-audio
- gThumb
- soundjuicer
- gnome-system-tools
- system-config-printer
Et j’ai enlevé :
- les jeux gnome
- les outils d’accessibilité
- ekiga
- mono et les outils en mono
Si les deux distributions se ressemblent franchement coté équipement logiciel (noyau 2.6.29.5 pour la Fedora 11, noyau 2.6.30.2 pour la ArchLinux), la Fedora prend le dessus en ce qui concerne l’occupation disque : 2 GiO seulement.
Mais si on regarde la mémoire vive prise, c’est la ArchLinux qui prend le dessus : 190 MiO contre environ 250 MiO pour la Fedora 11…
Fedora a un avantage : elle s’installe rapidement, même si parfois on a plusieurs dizaines de MiO de mise à jour à effectuer.
ArchLinux est plus longue à configurer, mais son empreinte mémoire est moins prononcée…
Et un mélange des deux mondes, c’est possible ? 😉