« Hypnos » de Dayazell : 9 années d’absence bien récompensées.

La dernière fois que je parlais longuement du groupe de neo-folk Dayazell, c’était en juin 2016 pour l’album « Nizhâm ». Autant dire que quand j’ai eu l’information qu’un troisième album allait sortir, j’étais franchement content. Le 9 mai 2025, le premier extrait était publié.

Un chant arménien du nom de « Hov Arek Sarer Jan ».

Et en ce jour de publication, un deuxième extrait a été rendu public, « O Rubor Sanguinis ».

Parlons maintenant de l’album. Il fait 37 minutes pour 8 pistes, ce qui fait une moyenne de 4 minutes et demi par piste. Comme pour les précédents albums, les influences sont multiples : l’Arménie, la Turquie, la Grèce ou encore l’Espagne avec l’excellent « Stella Splendes » qui avait été déjà repris par le groupe « Blackmore’s Night » en 2008 pour l’album « Secret Voyage » sous le titre « Locked Within The Cristal Ball ». Cette version acoustique est tout simplement excellente !

Mais revenons à l’album. Comme les albums précédents du groupe, c’est le type d’album qui s’écoute du début à la fin, comme un long morceau. C’est franchement agréable. Je parlerai même d’album méditatif. Les influences médiévales du groupe plairont aux personnes qui comme moi apprécie la neo-folk.

Les différentes influences se font entendre, comme sur la piste instrumentale « Nikriz Peşrev » qui est d’origine turque. Tout comme pour la piste « Bahçalarda Kestane » qui la suit. Il y a aussi des chants religieux, comme « Kyrie XI (Orbis factor) ». Sans oublier des influences grecque avec la piste « Ipne Pou Pernis Tapedia ». Sans oublier des influences sépharades avec la piste « Morenika ».

L’album se termine avec la piste « Stella Splendens » dont j’ai parlé plus haut dans l’article.

C’est un album complet, très facile d’écoute. Idéale pour se détendre en tout tranquillité. Espérons maintenant que si le groupe prépare un quatrième album, il ne mette pas à nouveau 9 ans. L’attente était grande et la récompense est présente. Que demander de plus ?

« Futha » d’Heilung : un album de musique ou une expérience mystique ?

J’avais jadis découvert Heilung via Alias qui avait fait une chronique de l’album « Ofnir ». Il décrivait leur musique comme un mélange de Dead Can Dance et de black metal. Oui, c’est du bizarre.

Je dois dire que j’avais craqué sur l’album « Ofnir » et sa version live, « Lifa ». Quand j’ai appris par hasard que le groupe avait sorti un nouvel album, j’ai sauté sur l’occasion, et je n’ai pas été déçu du voyage.

À noter qu’il y a deux titres en commun avec l’album live, la troisième piste « Othan » et l’ultime « Hamrer Hippyer ».

La version CD étant épuisée sur la page Bandcamp de Season Of Mist, je me suis honteusement replié sur Amazon pour acquérir un exemplaire physique de « Futha ». Oui, je suis un des derniers collecteurs de galettes plastifiés 🙂

Avec 9 titres pour une durée de 73 minutes, on est dans des pistes assez longues. Comme avec la piste d’introduction « Galgaldr », ou les deux pistes déjà citées auparavant qui dépassent en cumulé les 35 minutes !

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