Il y a 5 ans, un mois et 1 jour que ce qui allait devenir le concurrent principal du monopolistique Microsoft Internet Explorer sortait.
En effet, ce 23 septembre 2002, Phoenix 0.1 montrait le bout de ses plumes. Ce nom ne vous dit rien ? Si je dis maintenant, Firefox ? Cela va mieux ? 😉
J’ai voulu faire un petit historique du navigateur qui – comme une certaine chaîne française dans les années 1980 – « monte » 😉
J’ai utilisé une Slackware 12.0 avec le gestionnaire de fenêtre WindowMaker 0.92. J’aurais bien utilisé les versions Windows, mais n’ayant plus de CD de MS-Windows sous la main…
L’article sera divisé en 3 parties : Phoenix 0.1 à 0.5, Firebird 0.6 et 0.7, Firefox 0.8 et suivant.
Les versions de phoenix ont été téléchargées depuis cette adresse : http://ftp.mozilla.org/pub/mozilla.org/phoenix/releases/
Trève de bavardages, commençons par le vénérable ancêtre…
Phoenix 0.1, nom de code « Pescadero »
(http://www.mozilla.com/en-US/firefox/releases/0.1.html)
A l’origine, le projet phoenix avait pour but de pouvoir produire un navigateur plus léger que la suite Mozilla de l’époque, véritable usine à gaz rhumatisante et asthmatique.
Et surtout qu’on pouvait faire un navigateur utilisant XUL tout en ayant quelque chose de rapide !
Les 5 premières versions furent surtout là pour être des concepts de faisabilité, les avancées étant assez basiques à chaque fois 😉
Les tailles évoquées concernent la version i686 pour linux.
Phoenix 0.1 se basait sur un Mozilla 1.2bêta, du moins une préversion de la version 1.2 bêta. L’archive pèse 10296 Ko, à comparer aux 13177 Ko de la version 1.2bêta de la suite Mozilla…
Evidemment, pour une première version, c’est encore assez brut de décoffrage. Le thème par défaut est dérivé du thème orbit.
Les points abordés sont la personnalisation de la barre d’outils, l’arrivée de la recherche rapide dans l’historique et des marques pages. Et surtout, la vitesse 😉
Phoenix 0.2, nom de code « Santa Cruz »
(http://www.mozilla.com/en-US/firefox/releases/0.2.html)
Phoenix 0.2 sortait 3 semaines plus tard. L’archive pèse 10086 Ko. Soit 210 Ko ou encore 2,03% de moins côté taille. Toujours basée sur Mozilla 1.2b, l’interface commence à se raffiner et l’indicateur d’activité est assez spécial.
Dans cette version, l’accent est mis sur l’auto-complétion des formulaires web, la barre latérale qui fait son retour, le panneau de préférences qui se remplit petit à petit. Bref, c’est le retour des fonctionnalités de base d’un navigateur internet.
C’est aussi l’époque de la première traduction et de la première version pour OS/2.
Phoenix 0.3, nom de code « Lucia »
(http://www.mozilla.com/en-US/firefox/releases/0.3.html)
Phoenix 0.3 sortait en octobre 2002. L’archive pèse 9298 Ko. Gain de 788 Ko ou encore 7,81% de moins. Toujours basée sur Mozilla 1.2b, on peut enfin effectuer des modifications de la barre d’outils sans que Phoenix ne plante. Du moins, pas trop 😉
L’accent était mis sur le blocage d’images et des pop-ups. Des améliorations au niveau des onglets, et c’est surtout l’arrivée de la notion de groupes d’onglets qui arrivent… Bien pratique pour rassembler X adresses ayant un même thème et les ouvrir en un seul clic 😉
Phoenix 0.4, nom de code « Oceano »
(http://www.mozilla.com/en-US/firefox/releases/0.4.html)
Phoenix 0.4 sortait elle aussi en octobre 2002. L’archive pèse 9345 Ko. C’est la seule fois où l’archive est légèrement plus grosse que la version précédente. Les améliorations sont plus interne qu’autre chose 😉
Améliorations au niveau de la navigation par onglet, retour de la recherche de terme dans une page au fur et à mesure qu’on tape des mots clés, l’arrivée de l’auto-remplissage des adresses dans la barre du même nom.
Les premiers thèmes dédiés arrive à la même époque.
Phoenix 0.5, nom de code « Naples »
(http://www.mozilla.com/en-US/firefox/releases/0.5.html)
Phoenix 0.5 est l’ultime version du logiciel sous ce nom. Sorti en décembre 2002, l’archive pèse 8939 Ko. Gain de 406 Ko ou encore 4,34% de moins. Par rapport à la version 0.4, elle se base sur une version 1.3alpha de la suite Mozilla.
L’accent est mis sur la possibilités d’avoir un groupe d’adresses comme page de démarrage. Des améliorations sont apportés dans quasiment tous les domaines : accessibilité, historique, téléchargement, au niveau de la barre latérale, etc…
C’est aussi l’une des premières versions les plus traduites : chinois, espagnol, allemand, néerlandais, polonais, français, coréen, italien. Et j’espère n’en avoir oublié aucune 😉
Sur les 5 premières versions, le gain en taille était quand même de 1357 Ko soit de 13,18%… Et les fonctionnalités avaient gagnés en stabilité et en ergonomie 😉
La suite ? Les deux Firebird, les version 0.6 et 0.7 du logiciel.