Vive Miro ;)

Je ne parle pas du peintre espagnol, mais du logiciel anciennement connu sous le nom de Democracy Player.

En effet, grâce à Miro, il est possible d’avoir facilement accès à des chaines de télévision « classique » ou uniquement celle de l’internet.

Je sais, c’est un logiciel connu, mais il me permet d’avoir le Zapping de C+ (quelle institution !), ou encore Groland en différé. Sans oublier les quelques rares émissions ou chroniques intéressantes de chaine du satellite.

L’installation sur Ubuntu Gutsy Gibbon est assez simple : On rajoute le dépot de Miro dans Synaptic, et on installe le logiciel 😉

Miro sous Ubuntu Linux avec le zapping en fond.

Cerise sur le gateau : le logiciel est basé sur des technologies de la Fondation Mozilla, tout comme le projet Songbird.

Alors, pourquoi attendre ? 😉

C’est long de compiler un firefox ?

Compiler le code source de firefox, ce n’est pas trop compliqué, surtout si l’on suit les instructions fournies par le wiki des développeurs de la Fondation Mozilla.

< Mode troll de la mort qui tue, quoique…>
Même si mettre en place l’environnement de compilation sous des Unix (Linux, BSD libres, Solaris et MacOS-X) est largement plus simple que sous Windows 😉
</ Mode troll de la mort qui tue, quoique…>

Bref, une fois l’environnement de compilation mis en place, et le code source récupéré via CVS, on peut utiliser le .mozconfig suivant (Attention, fichier adapté pour la compilation du tronc, ou du code de la future version Beta 1 de Firefox).

Si vous désirez récupérer le code de Firefox 3.0 beta 1 pour le compiler, en gardant à l’esprit que ce n’est toujours qu’une version candidate à la version beta 1 officielle.

cvs co -r FIREFOX_3_0b1_RELEASE mozilla/client.mk mozilla/browser/config

Ensuite, on copie le .mozconfig suivant dans le répertoire .mozilla :

# See http://www.mozilla.org/build/ for build instructions.
#

export MAKEOPTS= »-j2″

. $topsrcdir/browser/config/mozconfig

# Options for ‘configure’ (same as command-line options).
ac_add_options –enable-optimize= »-Os -w -pipe »
ac_add_options –disable-debug
ac_add_options –disable-tests

ac_add_options –enable-default-toolkit=cairo-gtk2

ac_add_options –enable-strip
ac_add_options –disable-updater
ac_add_options –disable-mochitest

On récupère le code source :

make -f client.mk checkout

Enfin, on fait une copie du code source récupéré :

cd ..
tar cvf moz-fox.tar mozilla/ ; bzip2 -vv9 *.tar

On retourne dans le répertoire du code source, et on lance la compilation en chronométrant l’ensemble :

cd mozilla
time make -f client.mk ; make -C browser/installer

Une fois la compilation finie, on trouvera un fichier .zip ou .tar.bz2 contenant le firefox recompilé ne demandant plus qu’à être testé 😉

Pour donner un exemple : AMD Sempron 3100+ épaulé avec 1,5 Go de mémoire vive, gcc 4.2 et Ubuntu Linux 7.10 AMD64 :


real 46m28.493s
user 36m30.177s
sys 4m10.656s

Pour le support du compilateur gcc 4.2, j’ai rajouté les lignes suivantes dans le .mozconfig :


export CC=gcc-4.2
export CXX=g++-4.2

Je sais que c’est long, mais au moins, on voit le travail nécessaire pour la compilation d’un navigateur récent et au code moderne 😉

Y a pas quelque chose qui cloche ?

Désirant récupérer l’image iso du liveCD Fedora 8 x86_64 (version gnome), j’ai lancé le client bittorrent fourni avec mon ubuntu 7.10 AMD64.

Et je constate comme un léger bug :

bug de la récupération du fichier iso de la fedora 8 live (gnome) x86_64

Bug du client ? Bug du fichier torrent ?!

En tout cas, c’est étrange 😉

Fluxbuntu… Une *buntu légère, mais légère ;)

Dans la série des quelque chose-« buntu », Fluxbuntu 7.10 (bien qu’encore en version release candidate) est le dernier né. Comme son nom l’indique, il se base sur le très léger Fluxbox 1.0.

les mots clés : LPAE = Lightweight (léger en poids), Productive (pas besoin de traduire), Agile (ici non plus), Efficient (efficace).

Le but de cette distribution : être encore plus légère que Xubuntu, et permettre à des machines ayant au moins une quarantaine Mo de pouvoir utiliser un linux, et une distribution ubuntu, donc un noyau récent. Même s’il semble que 64 Mo soit le minimum réaliste coté utilisation 😉

Cf http://wiki.fluxbuntu.org/index.php?title=FAQ

Parmis les logiciels proposés : Abiword (pour le traitement de texte), Gnumeric (comme tableur), Kazehakase (comme navigateur web, basé sur Gecko), Claws (comme client courrier). Seul Pidgin fait exception à cette politique de logiciel léger 😉

Des logiciels très légers donc. Tout comme l’ISO de la version RC qui ne pèse que 320 Mo environ. Fluxbox est un vrai plaisir à l’utilisation. 4 bureaux virtuels sont disponibles, et on peut facilement aller d’un à l’autre, soit en déplaçant une fenêtre, soit en le sélectionnant dans la barre du bas.

L’explorateur de fichier est Rox Filer, qui se base de l’explorateur du RiscOS. Pour interagir avec l’environnement (et lancer certains programmes), le clic droit sur le fond de bureau vous fait accéder au menu, un peu comme sous d’autres environnement comme Windowmaker.

Sur le plan interface graphique, l’écran de démarrage change un peu. Car au lieu de la traditionnelle barre d’avancement, on a droit au logo de la fluxbuntu qui s’affiche. L’écran de connexion est purement et simplement magnifique. Tout comme le fond d’écran.

L'écran de chargement de Fluxbuntu

L'écran de connexion de Fluxbuntu

Fluxbuntu avec un terminal et Kazehakase en action.

Seul hic : l’installation en mode texte pour le moment. Ma conclusion est simple : un bijou, si vous n’aimez pas l’interface de Xfce comme celle de la Xubuntu.

Le 64 bits est utilisable sous Linux…

Si l’on regarde la quasi-totalité des ordinateurs vendus de nos jours, que ce soit des PC handi…équipés de Windows ou des Macs, les processeurs utilisés sont des 64 bits, utilisant les extensions AMD64 (même les processeurs Intel, ce dernier ayant repris les extensions développés par l’ennemi AMD en les renommant EMT64).

Or, les Windows fournis, souvent Windows Vista, c’est une version 32 bits, et non une 64 bits qui est fournie. L’absence de pilotes et d’autres logiciels directement en 64 bits semble en être la cause. Conséquence du modèle fermé de Windows ?!

Or, le monde du logiciel libre depuis environ 2 ans supporte cette architecture, même si au début, c’était encore assez artisanal, et que cela s’est franchement simplifié au fil des mois.

Or, avec des distributions récentes, la série des OpenSuSE 10.3, Mandriva 2008, des (K/X/Ed)Ubuntu 7.10, utiliser du 64 bits est aussi simple que d’utiliser une distribution 32 bits.

Le FUD habituel des détracteurs est en gros composé de deux arguments : pas de flash et pas de java. Il suffit de fouiller un peu sur les forums d’ubuntu-fr pour tomber dessus…

C’est faux, et voici comment utiliser ces deux technologies sous les distributions AMD64. Je parle pour la famille des ubuntu que je connais par habitude d’utilisation, utilisation qui remonte à l’époque de l’Edgy Eft (alias Ubuntu 6.10).

Vous avez besoin de flash ? Les codeurs de la distribution ont pris l’outil NSPluginWrapper (Merci Gwenole Beauchesne pour ce petit bijou) et l’ont utilisé pour créer le méta-paquet flashplugin-nonfree.

On peut l’installer soit via Synaptic, soit par la simple ligne de commande suivante :

sudo apt-get install flashplugin-nonfree

Pour Java, il suffit de se référer à ce précédent article, en n’oubliant pas que le logiciel en question est encore assez expérimental.

Maintenant, donnez-moi des logiciels qui ne fonctionnent pas directement sous Linux AMD64. Logiciel pour linux, bien entendu 😉