Quoi de neuf dans SeaMonkey ? – Première partie

SeaMonkey est le successeur de la suite Mozilla. Si actuellement, le projet est en version 1.1.7 et utilise le même coeur que Firefox 2.0.0.11 (à savoir une version de gecko 1.8.1), la version de développement, la 2.0alpha1 (enfin, plutôt une pré-alpha) emploit une version de développement de Gecko 1.9, coeur du futur Firefox 3.0.

J’ai donc lancé la compilation sur mon ArchLinux, avec le .mozconfig suivant :


#
# See http://www.mozilla.org/build/ for build instructions.
#

mk_add_options MOZ_CO_PROJECT=suite
mk_add_options MOZ_OBJDIR=@TOPSRCDIR@/obj-@CONFIG_GUESS@

ac_add_options --enable-application=suite
ac_add_options --enable-default-toolkit=cairo-gtk2
ac_add_options --disable-mochitest
ac_add_options --disable-updater
ac_add_options --disable-tests
ac_add_options --disable-debug
ac_add_options --enable-optimize="-Os -march=athlon64 -w -pipe"
ac_add_options --enable-strip

Dans cette première partie, je vais me consacrer à la partie navigateur du logiciel. Coté moteur d’affichage, rien à dire, c’est la même chose que pour les préversions de Firefox 3. Bref, un moteur de qualité 😉

En ce moment, l’équipe de SeaMonkey s’attache à recoder l’ancien panneau de préférences pour profiter de technologies plus récentes. Cette page du wiki de Mozilla explique le pourquoi du processus. Le but étant d’avoir quelque chose de plus puissant en arrière plan.

Panneau de préférences en recodage

Contrairement à Firefox, SeaMonkey conserve les deux thèmes qui ne s’intègre pas franchement dans les interfaces des OS : Classic (qui fait penser à la période Netscape 4) et Modern.

infos technique de SeaMonkey avec le thème classique

Seamonkey avec le thème modern

A noter qu’au premier démarrage, un outil propose d’importer les données de Thunderbird si celui-ci est présent.

L'outil d'import de données au premier lancement de Seamonkey

La suite ? Le client courrier et le client IRC. Dès que possible 😉

Adieu Ubuntu, mon vrai premier amour linuxien…

Depuis hier soir, je suis un utilisateur comblé et heureux d’ArchLinux 64 bits. Même s’il m’a fallu près de 4 heures entre le début de l’installation et le lancement d’un firefox 3.0 pré-béta3 compilé maison.

Hier, vers 17 h 50, j’ai inséré le CD « core » (150 Mo environ) contenant l’image de démarrage et d’installation de la Arch Linux.

18 h 05 : l’installation – assez simple – se termine. 12 minutes, et la mise à jour préliminaire est terminée. Mais il reste encore pas mal de chose à installer : Xorg, le pilote propriétaire Nvidia, Gnome, OpenOffice.org, Gimp pour ne citer que les premiers qui me viennent à l’esprit.

18 h 50 : j’ai pu installé Xorg, le pilote Nvidia et Gnome, sans oublier les outils pour gérer mon imprimante HP Photosmart C3180.

Pour cela, il faut installer Hplip. Et pour le scanner ?

Deux étapes. Après avoir entrer :

# pacman -S hplip pyqt

  1. Entrer echo « hpaio » >> /etc/sane.d/dll.conf
  2. Ajouter le groupe lp à l’utilisateur : # gpassword -a nom utilisateur lp

Pour l’installation de Gnome : http://wiki.archlinux.org/index.php/GNOME

19 h 45 : après avoir installé les derniers outils manquant, j’ai galéré environ 45 minutes pour me configurer Compiz-Fusion…

En effet, il faut entrer les lignes :

Option "AddARGBVisuals" "True"
Option "TripleBuffer" "true"
Option "AddARGBGLXVisuals" "True"

Dans la section « device » du fichier /etc/X11/xorg.conf

Et surtout, ne pas oublier de rajouter :

Section "Extensions"
Option "Composite" "Enable"
EndSection

à la fin du même fichier. En quittant la session de travail, on tue Xorg avec la combinaison ctrl + alt + retour arrière.

Cependant, il manquait les outils de gestion de l’heure, des droits utilisateurs – entre autre – de Gnome. Bien qu’un paquet tout prêt fut disponible sur le dépot « community », ce n’était que pour la version i686 de la Arch Linux et non pour ma version 64 bits 🙁

J’ai alors été récupérer les fichiers nécessaires, à savoir System-tools-backends et Gnome-system-tools

J’ai lancé ensuite la compilation / installation en root des deux avec la commande makepkg -i.

Un redemarrage plus tard, les outils étaient fonctionnels.

Coté taille ? A vrai dire, comme la arch est assez « mécano », on installe ce qu’on veut. A partir des 125 Mo de l’installation de base, sur les 7500 Mo de la partition root, il me reste :

[fred@fredo-arch ~]$ df -h
Sys. de fich. Tail. Occ. Disp. %Occ. Monté sur
/dev/sda3 7,3G 2,9G 4,0G 42% /
none 754M 0 754M 0% /dev/shm
/dev/sda1 251M 12M 227M 5% /boot
/dev/sda4 136G 13G 117G 10% /home

Il ne faut pas oublier que j’ai installé sur la base en question :

Ce qui est quand même pas si mal que cela. Coté vélocité ? Du bip à l’écran de connexion : 30 secondes environ. De l’écran de connexion au bureau gnome utilisable : 25 secondes, car il faut lancer Compiz-Fusion…

Et dire qu’il faut compter pas loin de 45 secondes pour la première étape sous Ubuntu 7.10… Et près de 70 secondes avec une Fedora 8… Maintenant, je ne cracherais pas sur la Ubuntu qui m’a permis – et aussi à de nombreuses autres personnes – d’avoir un linux à visage humain… Et fonctionnant directement.

Arch Linux me permet de combler deux besoins : une distribution stable et assez à jour coté versions de logiciels… Sans avoir à passer 8 jours à tout recompiler.

Ajout à 14 h 30 : l’indispensable capture d’écran 😉

Gnome avec Archlinux

Les deux points qui ont bloqué ma migration vers la Arch Linux

Deux points génants, mais franchement bloquants.

  • L’impossibilité de faire reconnaitre et fonctionner le scanner de mon Imprimante HP Photosmart C3180, alors que j’ai bien ajouté le groupe scanner à mon utilisateur
  • ‘impossibilité de faire reconnaitre et fonctionner mon baladeur numérique Samsung YP-U3 🙁

Si quelqu’un peut m’aider à trouver les solutions pour ses deux points précis, qu’il / elle me le dise…

Firefox 3.0 béta 2 est sorti.

Tout est résumé dans le titre. Et selon le blog « MozillaDeveloper« , voici les principales nouveautés :

  • De nombreuses améliorations sur le plan de la sécurité (meilleure identification visuelle des sites « sécurisés », intégration de l’antivirus dans le gestionnaire de téléchargement et plein d’autres choses.
  • Gestionnaire de mots de passe amélioré, installation des extensions simplifiée, nouveau gestionnaire de téléchargement
  • Meilleure intégration visuelle pour Windows, MacOS-X et Linux
  • Barre d’adresse visuellement améliorée, signets intelligents
  • Correction d’environ 330 sources de fuites mémoire.

Attention, cette version étant encore un béta, mieux vaut l’installer UNIQUEMENT que si l’on sait où l’on s’aventure.

Pour la télécharger, il suffit d’aller sur cette page : http://www.mozilla.com/en-US/firefox/all-beta.html

Vers la migration ? Suite.

Bon, l’installation est faite, et j’ai réussi à faire fonctionner le son, mais impossible de débloquer la « sourdine » de Gnome au démarrage.

Parmis les premiers points positifs :

  • Légèreté de l’ensemble
  • La quasi-totalité de l’environnement de compilation d’un logiciel comme mozilla est disponible presque « out-of-the-box »
  • Le noyau 2.6.23.9 après avoir effectué la mise à jour
  • Flash installé sans trop de prise de tête avec nsPluginWrapper

Points négatifs :

  • Pas d’outils de gestions des groupes de l’utilisateur 🙁
  • L’outil de gestion d’imprimante semble absent (?)
  • La « nouvelle hiérarchie » des dossiers (Documents, Musique, etc…) semble être absente de la version Gnome d’Arch Linux.
  • La corbeille directement sur le bureau !
  • Pas d’interface graphique pour l’outil « Pacman »

Je suis en train de faire recompiler un firefox 3.0 pré-béta3 dans la machine virtuelle sous Arch Linux. Si la compilation passe, un grand pas sera fait vers une potentielle migration…