En route vers WordPress 2.3

Ce petit blog vient tout juste de passer à la version RC1 de la version 2.3 du logiciel WordPress.

Après une mise à jour simplissime (simple écrasement de la version 2.2.3) qui précédait, il m’a suffit de me connecter pour finir l’installation.

Au menu des nouveautés : possibilité d’ajouter des « tags » à chaque article, plus de vitesse – à vue de nez, du débogage, un nouveau statut pour les articles (publié, en attente de relecture, brouillon, privé), bref, que du tout bon.

La sortie de la version 2.3.0 finale est prévue pour le 24 septembre prochain.

En route vers Ubuntu Gutsy Gibbon beta ?

Le 27 septembre, la version Beta de la Ubuntu Gutsy Gibbon (7.10) devrait sortir.

Suivant la liste d’annonce d’Ubuntu (ubuntu-devel-discuss@lists.ubuntu.com), un message a été posté concernant cette étape de développement de l’une des distributions linux les plus célèbres actuellement.

Une page a été mise en place pour les différents bugs bloquant la publication de la dite version :

https://launchpad.net/ubuntu/+milestone/ubuntu-7.10-beta

Le code sera gelé le 20 septembre, et donc, sauf mise à jour de sécurité, les versions de logiciels fournies seront celle finale : OpenOffice.org 2.3.0 (la rc1 étant actuellement disponible dans les dépots de Gutsy Gibbon), Compiz (ou compiz-fusion ?) 0.5.2 et Gimp 2.4.0rc1.

Bref, que du tout bon pour cette version qui précèdera la prochaine version LTS, la 8.04, alias Hardy Heron.

Choisir une distribution linux.

Pierre, l’Opera-fan qui me sert de poil-à-gratter dans les commentaires me faisait remarquer que pour trouver une distro linux qui conviennent, c’est assez chiant.

Hors, il existe un site qui permet de vous proposer la / les distros qui conviennent le mieux en fonction des critères entrés (KDE ou Gnome, RPM ou deb, etc…)

http://www.zegeniestudios.net/ldc/index.php?lang=fr

Et voici mon résultat :

résultat du test de choix de distribution linux.

Pourquoi j’aime le logiciel libre et je l’utilise.

Je considère que le logiciel libre est un des avenirs possibles, pour ne pas dire souhaitable de l’industrie logicielle.

D’ailleurs une des preuves de la puissance du logiciel libre, c’est de voir qu’une partie de l’interface logicielle de l’internet est basée sur du logiciel libre.

D’ailleurs, même le très fermé MacOS-X a un coeur libre, Darwin.

Je considère que l’utilisateur de logiciel libre est déjà un utilisateur « moins prisonnier » que l’ utilisateur classique de logiciel commerciaux payant ou gratuit. Pour quelles raisons ?

1 – Sur le plan de l’OS, sur PC (95% des ordinateurs ?), le choix se limite à Windows XP ou Windows Vista. Avec des machines demandant au minimum 512 Mo de mémoire vive. Quel est le vrai choix pour l’utilisateur ?

Dans le monde libre, il y a deux familles d’OS libre, les distributions à base de Linux (plusieurs variantes en fonction de l’utilisateur), et les BSD libres (Open, Net, et FreeBSD) qui correspondent chacun à un profil d’utilisateur type.

2 – Sur le plan de la bureautique, c’est MS-Office ou MS-Works la plupart du temps. OpenOffice.org existe, mais il est souvent étrillé pour ses « limites ». Si on passe sur un OS libre, en plus d’OpenOffice.org, abiword, gnumeric, Koffice, etc..

3 – L’interface graphique ? Sur PC « classique », il n’y a que la mauvaise copie de l’interface de MacOS-X. Dans le monde libre, on peut choisir une interface en fonction de ses goûts (KDE pour les amoureux de l’interface Windows, Gnome pour les amoureux de l’interface Mac, Xfce pour les amoureux d’une interface légère et souple, WindowMaker pour les fan de NeXT, etc…)

4 – Sur le plan financier, le Windows « offert » avec chaque machine est en réalité payé entre 50 et 100 euros par machine, mais cela, vous ne le saurez jamais réellement, car c’est un viol flagrant de l’article L-122-1 du Code de la Consommation sur la vente liée.

5 – Sur le plan de la sécurité, il n’y a pas photo. Si MacOS-X et Linux / BSD ne souffrent quasiment pas des virus, c’est pour des raisons de conceptions et gestions intelligentes des droits de l’utilisateur.

6 – Sur le plan financier, besoin de préciser ? De plus, il ne faut pas des machines monstrueuses pour faire de la bureautique grâce à des OS comme Xubuntu.

7 – La transparence : vous accepteriez de manger un plat sans savoir ce qui le compose ?

Ce qui m’a fait aimer le logiciel libre ? C’est que je n’ai pas commencé avec un PC sous Windows, mais sur une machine où le code source pouvait s’étaler à longueur de page sur des magazines. Ce qui m’a fait aimer l’informatique, et m’a donné le goût de faire les choses par moi même dans ce domaine.

La transparence du logiciel libre est la raison principale pour laquelle je l’ai adopté. Avoir le code source, et pouvoir lancer la recompilation – si le besoin s’en fait sentir – pour avoir un ensemble plus homogène est une grande force.

Car avec le logiciel propriétaire, c’est taille unique pour tout le monde. Le logiciel libre permet à l’utilisateur d’avoir la taille qui lui correspond. Ce qui est mieux au final.

Si certaines personnes considère qu’elles sont plus libres avec des logiciels qui peuvent être abandonnés du jour au lendemain par leur éditeur, tant mieux pour elle. J’avoue ne pas comprendre comment se considérer comme « libre » en laissant des éditeurs de logiciels décider ce que veut l’utilisateur.

Peut-être certaines personnes sont « trop formatés » par la volonté de ne pas voir plus loin que le « je veux que ça marche, et je me contrefous du fonctionnement interne ».

C’est peut-être car je considère que c’est à moi de contrôler les logiciels et non aux logiciels de contrôler l’utilisateur.

Et comme disait si bien Patrick MacGoohan : « I’m not a number, I’m a free man ! »

A chacun de trouver son bonheur, au final.

De l’inutile guerre « firefox / opera ».

Sur ce blog, et aussi sur sur le forum d’Ubuntu-fr.org, les « pro-firefox » et « pro-opera » se déchire à coup de messages assassins.

Mais – même si je considère que développer un logiciel fermé est une hérésie de nos jours – les « fans » des deux logiciels feraient mieux de s’allier pour tirer vers le haut la toile.

Car Opera et Firefox visent deux publics différents.

Le premier public, que j’appellerais les « tout-en-unistes ». C’est le public que vise Opera. Les personnes de cette catégorie veulent trouver un maximum de fonctionnalités dans un seul logiciel. Opera, en plus de la navigation (même si par le passé Opera a été étrillé pour son support du langage javascript), un client courrier, un client de lecture de flux RSS, un client IRC, un client bittorrent.

C’est un peu comme Emacs, éditeur de texte auquel il ne manque plus qu’un gestionnaire de cafetière 😉

L’autre public, que j’appellerais les « minimalisto-extensionnistes », est le coeur de cible de Firefox. Au contraire d’Opera, il pense qu’un navigateur doit se concentrer sur le rendu des pages web, et qu’il doit être extensible selon la volonté de l’utilisateur.

Dans le monde des éditeurs de texte, ce serait le fan de VI(m). En clair, un outil pour une fonction, fonction qui doit être effectuée le mieux possible.

Il est vrai que Firefox est légèrement plus lent au lancement qu’Opera (à cause de l’interface en XUL), mais sur le plan du rendu, les deux navigateurs étant franchement à égalité sur le plan de la qualité et du support des normes définies par le W3C.

Fan de logiciel libre, je préfère autant rester le plus libre possible, ne sacrifiant ce crédo que pour l’émulateur de PC (VMWare server) et le pilote Nvidia, car le pilote nouveau n’est pas franchement au point 🙁