Gnome 2.20.0 déjà dans Ubuntu Gutsy Gibbon ?!

Même si on en croit la feuille de route de Gnome 2.20.0, celui-ci sort officiellement demain, le 19 septembre.

Hors, il semblerait qu’il soit déjà présent dans la pré-béta de la distribution linux Ubuntu Gutsy Gibbon :

Gnome 2.20 dans la pré-béta de Gutsy Gibbon

Nota : sur la capture d’écran, on peut voir OpenOffice.org Writer 2.3.0rc1 en français.

Voila 😉

En route vers Ubuntu Gutsy Gibbon beta ?

Le 27 septembre, la version Beta de la Ubuntu Gutsy Gibbon (7.10) devrait sortir.

Suivant la liste d’annonce d’Ubuntu (ubuntu-devel-discuss@lists.ubuntu.com), un message a été posté concernant cette étape de développement de l’une des distributions linux les plus célèbres actuellement.

Une page a été mise en place pour les différents bugs bloquant la publication de la dite version :

https://launchpad.net/ubuntu/+milestone/ubuntu-7.10-beta

Le code sera gelé le 20 septembre, et donc, sauf mise à jour de sécurité, les versions de logiciels fournies seront celle finale : OpenOffice.org 2.3.0 (la rc1 étant actuellement disponible dans les dépots de Gutsy Gibbon), Compiz (ou compiz-fusion ?) 0.5.2 et Gimp 2.4.0rc1.

Bref, que du tout bon pour cette version qui précèdera la prochaine version LTS, la 8.04, alias Hardy Heron.

SCO Unix presque en faillite ?!

SCO Unix vient de décider de se mettre sous la protection de l’article 11 du code américain, article qui permet à une entreprise de se restructurer en cas de risque de faillite.

Info trouvée via un article d’OSNews :

Yahoo reports that SCO has filed [.pdf] for bankruptcy in order to protect assets. « The SCO Group today announced that it filed a voluntary petition for reorganization under Chapter 11 of the United States Bankruptcy Code. SCO’s subsidiary, SCO Operations, Inc., has also filed a petition for reorganization. The Board of Directors of The SCO Group have unanimously determined that Chapter 11 reorganization is in the best long-term interest of SCO and its subsidiaries, as well as its customers, shareholders, and employees. » Groklaw has a story on it, too.

Pour une traduction ? Euh, j’ai pas le temps aujourd’hui 😉

Choisir une distribution linux.

Pierre, l’Opera-fan qui me sert de poil-à-gratter dans les commentaires me faisait remarquer que pour trouver une distro linux qui conviennent, c’est assez chiant.

Hors, il existe un site qui permet de vous proposer la / les distros qui conviennent le mieux en fonction des critères entrés (KDE ou Gnome, RPM ou deb, etc…)

http://www.zegeniestudios.net/ldc/index.php?lang=fr

Et voici mon résultat :

résultat du test de choix de distribution linux.

Pourquoi j’aime le logiciel libre et je l’utilise.

Je considère que le logiciel libre est un des avenirs possibles, pour ne pas dire souhaitable de l’industrie logicielle.

D’ailleurs une des preuves de la puissance du logiciel libre, c’est de voir qu’une partie de l’interface logicielle de l’internet est basée sur du logiciel libre.

D’ailleurs, même le très fermé MacOS-X a un coeur libre, Darwin.

Je considère que l’utilisateur de logiciel libre est déjà un utilisateur « moins prisonnier » que l’ utilisateur classique de logiciel commerciaux payant ou gratuit. Pour quelles raisons ?

1 – Sur le plan de l’OS, sur PC (95% des ordinateurs ?), le choix se limite à Windows XP ou Windows Vista. Avec des machines demandant au minimum 512 Mo de mémoire vive. Quel est le vrai choix pour l’utilisateur ?

Dans le monde libre, il y a deux familles d’OS libre, les distributions à base de Linux (plusieurs variantes en fonction de l’utilisateur), et les BSD libres (Open, Net, et FreeBSD) qui correspondent chacun à un profil d’utilisateur type.

2 – Sur le plan de la bureautique, c’est MS-Office ou MS-Works la plupart du temps. OpenOffice.org existe, mais il est souvent étrillé pour ses « limites ». Si on passe sur un OS libre, en plus d’OpenOffice.org, abiword, gnumeric, Koffice, etc..

3 – L’interface graphique ? Sur PC « classique », il n’y a que la mauvaise copie de l’interface de MacOS-X. Dans le monde libre, on peut choisir une interface en fonction de ses goûts (KDE pour les amoureux de l’interface Windows, Gnome pour les amoureux de l’interface Mac, Xfce pour les amoureux d’une interface légère et souple, WindowMaker pour les fan de NeXT, etc…)

4 – Sur le plan financier, le Windows « offert » avec chaque machine est en réalité payé entre 50 et 100 euros par machine, mais cela, vous ne le saurez jamais réellement, car c’est un viol flagrant de l’article L-122-1 du Code de la Consommation sur la vente liée.

5 – Sur le plan de la sécurité, il n’y a pas photo. Si MacOS-X et Linux / BSD ne souffrent quasiment pas des virus, c’est pour des raisons de conceptions et gestions intelligentes des droits de l’utilisateur.

6 – Sur le plan financier, besoin de préciser ? De plus, il ne faut pas des machines monstrueuses pour faire de la bureautique grâce à des OS comme Xubuntu.

7 – La transparence : vous accepteriez de manger un plat sans savoir ce qui le compose ?

Ce qui m’a fait aimer le logiciel libre ? C’est que je n’ai pas commencé avec un PC sous Windows, mais sur une machine où le code source pouvait s’étaler à longueur de page sur des magazines. Ce qui m’a fait aimer l’informatique, et m’a donné le goût de faire les choses par moi même dans ce domaine.

La transparence du logiciel libre est la raison principale pour laquelle je l’ai adopté. Avoir le code source, et pouvoir lancer la recompilation – si le besoin s’en fait sentir – pour avoir un ensemble plus homogène est une grande force.

Car avec le logiciel propriétaire, c’est taille unique pour tout le monde. Le logiciel libre permet à l’utilisateur d’avoir la taille qui lui correspond. Ce qui est mieux au final.

Si certaines personnes considère qu’elles sont plus libres avec des logiciels qui peuvent être abandonnés du jour au lendemain par leur éditeur, tant mieux pour elle. J’avoue ne pas comprendre comment se considérer comme « libre » en laissant des éditeurs de logiciels décider ce que veut l’utilisateur.

Peut-être certaines personnes sont « trop formatés » par la volonté de ne pas voir plus loin que le « je veux que ça marche, et je me contrefous du fonctionnement interne ».

C’est peut-être car je considère que c’est à moi de contrôler les logiciels et non aux logiciels de contrôler l’utilisateur.

Et comme disait si bien Patrick MacGoohan : « I’m not a number, I’m a free man ! »

A chacun de trouver son bonheur, au final.