Il y a des albums qui vous laissent une marque dans le cerveau dès la première écoute. Le premier album des Onirik Illusion en fait partie.
Quand je vous dirai que c’est un mélange metal gothique et symphonique, de chant guttural masculin, de chant clair et guttural féminin, c’est certain que la réponse est : « encore une fois ? »
C’est vrai que dans le domaine du metal, tout a été fait ou presque. Mais il y a des albums qui reprenant des recettes sur-employées sortent du lot.
C’est le cas ici. L’album est sorti en mai 2017 et j’ai du l’écouter la première fois aux alentours de juin-juillet 2018. La première écoute m’avait fait dire : « Tiens, c’est pas mal ». J’avais mis une option sur l’album. Je l’ai réécouté entre temps et j’ai finalement décidé de l’acheter au format physique en ce début septembre 2018.
Nous voila donc face à un album qui fait une petite heure avec 13 pistes. Tout tourne dans l’album autour de ce chiffre à la triste réputation. Après une courte introduction qui rappelle le début de « Black Sabbath » avec son carillon, on est plongé dans le vif du sujet.
Le mélange de voix féminines claire (typique du metal symphonique) et gutturale est quelque chose que j’adore. C’est une constante des pistes proposées par l’album. Que ce soit dans « Without Wings », « Sad World » (même si c’est du guttural masculin plus classique), « Psychotic Vampire » (une autre de mes pistes préférées).
Ce qui n’empèche pas la présence de chants uniquement clair dans des pistes comme « My Austism », « Agoraphobia » (une de mes pistes préférées).
Il y a aussi des pistes qui vous font passer des frissons dans le dos, comme « Losts Souls », ou « Ghost Soulmate » par exemple.
D’ailleurs, comme le précise le groupe, le concept de l’album est de plonger : « au coeur des heures les plus sombres de la nuit, des légendes et de l’âme humaine. »
En dehors de « Psychotic Vampire », on peut trouver « Bathory » – un titre qui parle de la comtesse sanglante – ou encore un duo date et lieu avec « London 1887 » qui fait penser à Jack l’Éventreur, même si les meurtres ont été commis en 1888.
L’ultime piste, « Triskaidekaphobia » est la traduction de l’expression d’une phobie… Celle du vendredi 13, ce qui colle tellement bien au reste de l’album.
C’est un album concept, un peu spécial à la première écoute, mais qui mérite qu’on s’y attarde. À vous de voir, maintenant !