Pour ce deuxième billet musical du 23 janvier 2018, je vais aborder le troisième album des Trojan Horse, « Fukushima Surfer Boys » sorti en octobre 2017 chez Bad Elephant.
J’avais déjà parlé de leur EP « Fire » en juillet 2012.
Après un deuxième album assez réussi « World Turned Upside Down » sorti en octobre 2014, j’attendais d’oreille ferme leur nouvel opus.
Est-ce que le groupe qui s’inspire de King Crimson, Jethro Tull, Yes (et aussi un peu Emerson, Lake and Palmer) allait réussir la passe de trois ? Vous pouvez vous en douter, car je ne parle que rarement des albums qui m’ont laissé un goût amer en bouche.
Avec 71 minutes et 16 titres, on est dans l’album qui vous en donne pour votre argent côté quantité.
Après une intro lourde, on attaque la piste la plus longue « The Ebb c/w Solotron ». Plus de 10 minutes au compteur…
On arrive dans une ambiance qui n’a rien à envier aux expérimentations musicales progressives de la première moitié des années 1970. Piste entièrement instrumentale, ce qui laisse penser que le groupe fait un clin d’oeil aux pistes sans fins des groupes des années 1970:)
Avec la troisième piste, on revient à quelque chose de plus humain, avec des chants clairs. Piste assez rapide, elle donne envie de taper la mesure du pied. On retrouve ici le Trojan Horse des précédents albums.
La piste « Herbie Hancock » me rappelle par son introduction une de leur précédente création « Discipling The Reserve Army » disponible sur leur premier album éponyme, bien qu’étant complètement instrumental.
Dans les pistes un peu bizarre de l’album, celles qui font se demander où le groupe est allé chercher ses créations, on peut lister « The Modern Apothecary », les pistes instrumentales « UVB-76 », « The Wooden Wall », « Junk #3 », « Isotron » et « Junk #1 ».
Il y a des pistes un peu plus classiques qui s’entremèlent à la liste établie au dessus. On peut citer « The Castle Of… » (tout à la guitare sèche), « I Wanna See My Daddy », le titre éponyme de cet album, « Sickle Cell Orphan ».
L’avant-dernière piste, « The Shapes » se la joue slam avec une piste instrumentale qui monopolise les 4 dernières minutes d’une piste qui en fait 7.
La dernière piste reprend la rythmique de la piste « I Wanna See My Daddy », permettant de concluer l’album d’une façon allegée 🙂
Il est vrai que l’album ne se révèle vraiment qu’à sa deuxième écoute, surtout si on ne connait pas le groupe auparavant. Mais c’est toujours aussi bon dès que l’on a appris à apprécier les créations parfois complètement déjantées du groupe.
Potentiellement en rapport avec mes intérêts, je note.
Fait gaffe, c’est quand même du lourd !
bonjour,
« Vous pouvez vous en doutez » –> douter
« des groupes de années 1970 » –> des années 1970
« Dans les pistes un peu bizarre » –> bizarres
« celles qui se font se demander » –> celles qui font se demander
« dès que l’on apprit » –> dès que l’on a apprit
Et merci pour l’article, je vais essayer un de ces jours.
Merci pour les correctifs. J’avais un peu la tête dans le pâté hier soir.