J’avais découvert les Australiens de Rise of Avernus avec leur premier LP, « L’Appel du Vide » sorti en 2014 et que j’avais chroniqué en février 2015.
Le groupe ayant connu un léger changement dans sa composition, un EP intitulé « Dramatis Personæ » était sorti fin avril 2015. On sentait que le groupe s’orientait vers quelque chose de plus sombre, de plus lourd, de plus puissant.
Après avoir précommandé le nouvel opus, j’ai eu le plaisir de le recevoir il y a quelques jours. Pour mémoire, j’écris cet article le 11 janvier 2018 et la date de sortie de l’album est fixée officiellement pour le vendredi 19 janvier 🙂
Commençons par les données purement techniques : 8 pistes pour un peu moins de 47 minutes. On frôle presque les 6 minutes par titre, ce qui est honorable. Et quelques photos pour montrer l’album avant toute chose.
La face avant :
Dès la première piste « Terminus », on sent que le groupe n’est pas présent pour faire de la figuration. On est dans du doom metal tout ce qu’il y a de plus canonique. Le growl masculin est lourd à souhait… Porté par des orchestrations metal symphonique du plus bel effet.
Autant dire que le groupe pose ses attributs bien en évidence… Et le premier qui rigole se prend un coup de hache à double tranchant dans la tronche 🙂
« Ad Infinitum » commence à peine plus légèrement. On sent que le groupe aiment à mélanger les influences doom et symphonique. La chanteuse du groupe nous fait un peu de growl… Et le growl féminin, c’est intéressant une fois qu’on s’y est habitué 🙂
Je dois dire que le deuxième album des Aephanemer m’y a initié…
Avec des pistes comme « Gehenna », « Eigenlicht » ou encore « Tempest », on est dans du metal symphonique un peu plus classique. Guitares saturées, chant partiellement clair, duo de voix masculine et féminine. Suivi d’une montée en puissance qui explose les décibels pour le plus grand plaisir de faire un petit peu de headbang 🙂
Avec « Forged in Eidolon », premier extrait de l’album, on revient dans ce que le groupe propose de plus lourd. Autant dire que ça décalamine les cages à miel… Avec juste une lichette de douceur au passage 🙂
L’avant-dernière piste « Mimicry » est la plus courte et le groupe y a concentré tout son talent… Ne pas céder au headbang durant l’écoute du titre, c’est difficile…
La dernière piste est aussi la plus longue de l’album avec un peu plus de 8 minutes au compteur… Après une introduction assez longue de près de 2 minutes 30, on a droit à toute la puissance du groupe… Autant dire que l’on arrive dans le vif du sujet de manière abrupte… Est-ce un mal ? Pas vraiment ! Quant à la fin, elle surprend un peu, mais je vous laisse en prendre connaissance 🙂
C’est un album qui n’est pas si facile d’accès, et qui ne s’apprécie vraiment qu’à partir de la troisième voire la quatrième écoute. C’est ce que j’apprécie, car derrière le côté lourd et agressif, on trouve une deuxième couche tout en subtilité. Ce n’est pas cependant l’album que je conseillerai pour une personne voulant découvrir le groupe 🙂