En ce 15 septembre 2017, le groupe de metal alternatif tunisien Persona sort son deuxième opus. J’avais participé au financement de l’album via indiegogo, et j’attends avec impatience mon exemplaire dédicacé.
L’album est assez copieux : 12 pistes pour environ 66 minutes. Autant qu’il y a de quoi se mettre dans les cages à miel. Les pistes sont assez longues et on sent que le groupe y a mis pas mal de coeur à l’ouvrage 🙂
J’écris l’article lors de la première écoute. Désolé pour le côté un peu « à la va-comme-je-te-pousse » :/
L’introduction de la première piste est claire : on est dans de l’album concept, bien glauque. Le chef d’oeuvre de Mary Shelley me vient à l’esprit 🙂
On sent que le groupe a voulu être plus « rentre-dedans » que dans son premier LP. La chanteuse n’hésite pas à tenter quelques passades gutturales. Surtout dans des titres comme « The Omen of Downfall », « Esurience Guilefulness Omnipotence » ou encore « Bête Noire » qui est sûrement la piste la plus lourde de l’album… Quoique « Invidia » ou « Hellgrind » pourraient concourir sans problèmes 🙂
Il y a des titres plus doux, comme « Armour of Thorns » où le chant growl a été presque entièrement oublié. À noter la transition avec la plus longue piste « Netherlight » qui se fait tout en douceur, et qui est même imperceptible. Cette piste me fait me souvenir des titres du premier LP du groupe. On peut y rajouter « In Memoriam ».
D’ailleurs, les deux dernières pistes sont uniquement en chant clair. Et contraste avec le côté sombre des premières pistes.
Les influences orientales du précédent album sont moindres. C’est un brin dommage, car j’aimais bien les influences en question. Cela reste un excellent album pour se la jouer « headbang » et prendre un pied monstrueux sur le plan auditif 🙂
J’AI UNE ERECTION DES OREILLES!
Cool tu vas pouvoir te venger de tes voisins !