J’avais connu Marilyse Trécourt avec son deuxième roman, un policier matiné de comique, « Le Bon Dieu sans confession ». Depuis, elle a sorti son troisième roman, « Otage de ma mémoire » fin mai 2016.
Après le très bon « 1974 » d’Arnaud Codeville, j’ai repris la lecture de ce thriller psychologique. Moi qui ne suis pas fan du genre, je dois tomber sur les bons exemples de ce genre surchargé. Devrais-je tenter ma chance au Loto ? 😀
Marilyse Trécourt nous met dans le personnage d’une jeune femme qui se reveille amnésique et aphasique. Outre la perte de la mémoire, elle est dans l’impossibilité de pouvoir parler.
L’héroïne du roman n’a d’autres liens pour communiquer avec l’extérieur que via un stylo et un carnet. Elle croise à l’hôpital un jeune homme qui souffre d’une amnésie douloureuse : même s’il se souvient de son passé lointain, les événements récents s’effaçant de sa mémoire en l’espace de quelques minutes.
Dès le départ, on est saisi par une impression de claustrophobie. C’est vrai que cette jeune femme prisonnière de son corps peut mettre mal à l’aise. Voir les pièces du puzzle s’assembler, c’est un peu comme voir les verrous qui bloquent l’accès vers la sortie sauter les uns après les autres. Je dois dire que le personnage de Thomas, le jeune homme à la mémoire défaillante donne un côté déroutant au bouquin.
Comme pour le livre d’Arnaud Codeville, nous sommes dans un livre addictif au point que l’on doit se dire : « Bon, cinq minutes de pause. » Sinon, on aurait envie de passer une nuit blanche pour savoir ce que l’auteure nous a réservé. Bon, j’ai été tenté de le faire, mais je voulais ne pas me retrouver avec des valises d’aéroport sous les yeux 🙂
Je dois dire que j’envie le talent de Marilyse. Pouvoir sauter d’un genre léger à un beaucoup plus lourd comme le thriller psychologique, ça demande une sacrée plume.
Ce sera quoi la prochaine fois ? Un policier ? Un roman d’horreur ? Du fantastique ?
Vous l’aurez compris, je vous conseille ce bouquin… Maintenant, à vous de voir 🙂