Quand on a acheté une tablette dédiée ou non à la lecture, tout dépendant de votre définition du confort visuel, on a envie de la remplir à moindre frais. On peut se tourner vers l’auto-édition et son offre plus que pléthorique. Car les prix de l’édition classique, ça fait hurler le portefeuille de douleur.
Que ce soit sur le magasin Kindle d’Amazon ou encore celui de la Kobo, on est rapidement noyé par l’offre disponible.
Environ 300 000 nouveautés sur le dernier trimestre chez Amazon… Je n’ai trouvé aucune statistique précise dans ce domaine pour la kobo, je suis preneur si vous en avez 🙂
Comment tomber sur des livres intéressants dans cette foule sans cesse grandissante et où tous les coups sont permis pour se débarrasser de la concurrence ?
Voici quelques critères que j’applique pour limiter la casse. Liste parfois subjective, mais qui permet de faire du tri.
- Le nombre de commentaires et la moyenne appliquée. Si à vue de nez, la moitié des commentaires positifs ou négatifs n’est pas étiquetté d’une mention « achat vérifié » ou apparentés, j’ai tendance à passer mon chemin. Ça peut soit être des commentaires de complaisances, soit une opération de réprésailles. Un livre avec une forte note attirera plus facilement l’oeil qu’un avec une note proche du zéro…
- Abuser des extraits. Idéal pour savoir si le texte est potentiellement intéressant. Ce qui complète le point suivant.
- La forme. Si je tombe sur des horreurs grammaticale ou orthographique du genre « Sa va ? » à la place de « Ça va ? » ou encore l’inversion de l’infinitif et du participe passé des verbes du premier groupe, en clair « é » à la place de « er » (ou inversement), je vire. Je suis cependant un brin moins regardant par rapport à une faute que j’ai tendance à faire : Mélanger conditionnel et futur à la première personne du singulier.
- Éviter les livres qui suivent une mode, que ce soit celles des vampires, des « porno softs » ou encore des écoles de sorciers. Liste non exhaustive, bien entendue.
- Éviter les bouquins survendus sur les réseaux sociaux ou par les groupement d’intérêt qui déclarent vouloir donner de la visibilité aux auteur(e)s auto-édité(e)s. Ce qui me fait penser à la citation suivante : « Dieu me garde de mes amis ; mes ennemis, je m’en charge. » (Antigone II, Roi de Macédoine, 277 à 239 avant JC).
Enfin, le point le plus important : La lecture doit rester un plaisir, pas devenir le concours de la personne qui a la plus grosse bibliothèque « car ça fait bien sur la photo ».
À moins de travailler pour une rédaction d’un magazine littéraire, lire trois ou quatre livres de plus de 300 pages par semaine, quel intérêt ? 🙂
Bonne journée !
Quel intérêt? Ben si j’aime ça?
J’entends par là que ça m’est déjà arrivé et je pense qu’entre les livres, les BD et les articles de blog ou autre, je dois assez facilement arriver à l’équivalent de mille pages par semaine.
Je pensais dans ma réflexion aux « livres classiques » électronique ou papier. Si je suis ton raisonnement, modulo les BD que je ne lis plus trop, je dois être dans les 600 pages par semaine 🙂
Les articles de blog et de sites d’information aident pas mal. On peut rajouter le Virus Informatique dans la liste ? 😀
Ça s’achète des livres numériques ? 😀
En théorie, oui. Sauf les bouquins d’éditeurs honteusement cher… Qui sème le vent… 😀
Ce sont déjà de sages paramètres pour choisir un bon bouquin. A cela, j’ajouterai une petite enquête rapide sur l’auteur, sur l’éditeur s’il y en a un.
L’omniprésence des auteurs sur les réseaux ne leur est pas favorable car cela peut faire penser à un rythme de promo 24/24. Moi je leur dis, soyez là mais pas trop, sachez trouver le juste milieu. L’abu des extraits est quand même un bon outil pour une première impression. J’avoue que perso, je serais réticente à me pencher sur un livre qui a que des coms négatifs, si si il en existe quelques uns. Mais je reste curieuse des petits bouquins d’auteurs qui se la jouent discrets niveau coms, présence, promo, communication, solitude et qui n’adhèrent pas au moindre mouvement pouvant soi-disant les « aider »……