S’il y a un genre que j’ai du mal à aborder, c’est bien la fantasy, et ses clichés : dragon, sorcier, chevalier et autre batailles rangées. Cependant, quand je suis tombé – via twitter ? – sur le premier tome de la mini-saga de fantasy de Sophie Renaudin, je me suis dit en lisant le quatrième de couverture, pourquoi ne pas se laisser tenter par l’extrait ? Ça n’engageait à rien !
Puis celui-ci m’ayant interpellé, j’ai décidé d’acheter le livre. On se retrouve dans le classique continent monté de toutes pièces. Mais au lieu d’avoir une ambiance médiévale, l’auteure nous propose un monde assez moderne : des planeurs, des métros, des dirigeables.
Dans cette societé, il y a les manuels qui constituent le gros de la population, les Piliers qui ont des pouvoirs comme la télépathie, le contrôle des éléments, des plantes ou encore du métal. Tout en bas, les Blancs, appellés ainsi à cause de leurs chevelures blanches comme neige, sans le moindre pouvoir, mais qui ont le malheur d’être né dans une famille de Piliers.
Dans la Fédération Deucalion, toute la vie est rendue plus agréable par les Piliers dont Olympe est enseignante à l’académie de Primville. Son frère, Dimitri est né Blanc, et y travaille comme jardinier. En tant que Blanc, il subit les brimades des élèves qui sont aussi des piliers en devenir.
Même si le livre est un peu long à démarrer, les événements qui arrivent à partir du premier tiers du livre font comprendre au lecteur que rien n’est si simple dans cette fédération.
Si les révélations arrivent aux trois quarts du livre, on voit comment les pièces du puzzle laissées ici et là par l’auteure s’emboitent. La fin est tout sauf prévisible, et il reste l’inévitable question : À quand le tome 2 ?
C’est avec la saga de fantasy celte d’Isabelle Rozenn-Mari « Les Enfants de Dana » que j’ai pris du plaisir à lire. Encore une pépite de l’auto-édition qui n’est pas tombé dans la facilité de l’histoire de vampyre ou de l’histoire « trash car c’est la mode ».
Et surtout qui ne propose pas des amoncellements de fautes d’orthographe et de grammaire dès le quatrième de couverture 🙂
Ça change un peu des canons de la fantasy, et ça fait du bien… 🙂
« Encore une pétite de l’auto-édition » tu voulais sans doute parler de « pépite » 😀
Pas un fan de « Fantasy », je suis un vieux fan de Simenon ou de Peter Tremayne.
A pluche.
Je corrige la coquille, merci !
Sympa. Par contre, la couv’ pique un peu.
Sinon, il y a La Fédération des enchanteurs, qui est pas mal, dans une ambiance fantasy/post-apo avec un petit côté Full Metal Alchemist.
Ça se trouve sur Wattpad, mais il y a aussi un site dédié.
Oui, c’est vrai, la couv’ pique un peu 🙂
Merci pour l’info. Je mets de côté.
Du coup je suis intriguée : qu’est-ce qui gêne dans la couverture ? Le dessin, les couleurs, les polices de texte… ? Je la vois si souvent que je ne suis plus du tout objective.
Peut-être l’ensemble ? C’est vrai que la couverture intrigue au premier abord.
Si elle intrigue, c’est une très bonne chose, j’espère juste qu’elle ne repousse pas des lecteurs potentiels. Mais il est impossible de plaire à tout le monde… Merci pour votre avis !
Personnellement, mon premier ressenti, ce fut « ouch le truc colorié au crayon ».
En y regardant de plus près, le dessin est correct, pas catastrophique en tous cas, mais il y a ce bras qui semble sortir du mur et, clairement, la mise en couleur qui ne va pas.
Marrant, même remarque pour la couverture 😀
Sinon « êtré »…
Oups, encore une faute de frappe… Méchant clavier 😀
Tu tourneras ton clavier 7 fois dans ta bouche pour la peine 😀
Ça sera compliqué 😀
Merci beaucoup pour cet article, Frederic ! Je suis d’autant plus heureuse que vous ayez aimé si vous n’êtes pas fan de fantasy. 😀
Je ne suis pas au point de dévorer toutes les sagas qui sortent. Je lis un peu de Fantasy, du genre une fois par an 🙂