En reprenant ce titre de Michel Polnareff, on arrive à la question centrale de ce court roman. Ghislaine Troadec, c’est Tatie Danielle dans tout sa… splendeur. Acariatre, méchante, avide de vengeance, elle se fait enlever pour son plus grand malheur.
Dans ce court roman, tous les personnes ont des raisons de vouloir faire la peau de cette Tatie Danielle. Aussi bien son beau-fils, que sa fille ou encore que son voisin.
Il faut dire que les personnages sont gratinés. Entre notre Tatie Danielle qui ment comme une arracheuse de dents, son voisin de la même tranche d’âge qu’elle qui est veuf et encore très vert, sa fille qui a tendance à aimer plus la bouteille que son compagnon, Mickaël Patel n’a pas hésité à sortir l’artillerie lourde.
J’ai souvent ri des remarques acides de Ghislaine Troadec et j’imagine bien l’auteur en train de rire aux éclats lorsqu’il écrivait l’histoire.
Même si la fin est un peu rapide, on sent que l’auteur a pris un malin plaisir à créer un personne qu’on aime à détester au fil de l’histoire. Ce n’est pas le roman policier du siècle, mais vous passerez du bon temps avec.
On se demande tout au long des pages qui a bien pu se venger ainsi de la vieille dame… Et j’avoue que je ne m’attendais pas à la chute finale.
« qui a tué grand-maman? », aurait fait un bon sous-titre ! Polnareff aurait demandé des droits d’auteur. Pour répondre à ton interrogation qui est presque une affirmation: oui, je me marre aussi en écrivant certains dialogues (notamment celle qui concerne la ravisseuse). Sans ces respirations humoristiques, le récit n’aurait pas la même saveur. Merci Fred !
Ton personnage principal, la Tatie Danielle en puissance n’est pas triste non plus… Surtout quand elle décide de se venger, mais je n’ai pas envie de spolier le plaisir des lecteurs et lectrices 🙂