À cause de – ou grâce à – Stéphane Gallay, j’ai pris connaissance du premier LP du groupe Eric Baule qui s’appelle « Revelations Adrift ». Je n’ai pas l’intention de plagier son article, car il a dit pas mal de bons trucs dessus.
Je vais donc essayer de compléter son article. Le groupe a sorti son premier LP en mars 2015. C’est un rock progressif très classique et très moderne à la fois qui nous est proposé. La piste d’introduction en fait qu’une minute et des bananes. Mais la plupart des pistes restantes, c’est dans les 6 à 8 minutes. Une heure et dix minutes de rock progressif bien péchu.
La piste « Redemption » est une série de crochets de gauche et du droit qui vous laisse sans réaction sur votre chaise sauf de dire : que c’est bon ! Pour tout dire que je ne m’étais pas pris une telle dérouillée musicale depuis la première écoute de l’album « Insurgentes » de Steven Wilson.
On sent que le niveau technique est présent. En dehors de « Redemption », des pistes comme l’instrumental « Flying High » continuent de vous clouer sur votre chaise. Il y a des morceaux plus faibles, comme « Back To Nature », mais dans l’ensemble on sent le groupe qui maitrise ses intruments.
Qu’est-ce que c’est plaisant de voir un groupe qui ne tombe pas dans la facilité des gros sons pour cacher une composition plus que limitée.
De pistes en pistes, on apprécie de plus en plus le travail fourni par le groupe, même si le point faible est le chant. Cela n’entache que peu la qualité de l’ensemble. Avec des pistes comme « Release of Duality » ou encore « Far from here », on sent un côté Wilsonnien qui s’exprime. Ou encore du Pink Floyd avec l’introduction de la dernière piste. Ça fait du bien, ça redonne envie d’écouter du rock progressif.
Il n’est pas impossible que je passe à l’achat d’un digipack début février (ou avant ?), l’album numérique – étant au moment où j’écris l’article – en téléchargement gratuit. En tout cas, c’est une très bonne surprise, encore merci Stéphane !
De nada. 🙂
Ma carte bleue ne sera sûrement pas très contente… :/