En tant que blogueur influent, n’est-ce pas Cyrille, il m’arrive d’être contacté directement par des personnes pour me parler de leur projet en informatique libre ou encore dans le domaine de la musique. Même si c’est franchement plus rare dans ce deux cas.
J’ai développé depuis environ deux ans une passion pour tout ce qui musique inspirée du black metal, de l’atmospheric doom metal, bref des musiques dont la gaieté est incroyable. Il faut dire qu’aimer les premiers opus de Dead Can Dance aide pas mal 😀
Donc, j’ai été contacté par Erang, qui se présente comme un « musicien de Fantasy Music, Medieval Ambient et Dungeon Synth. » Oui, c’est un français, comme quoi on ne produit pas que des artistes comme Kendji Maillé, Gandhi Djuna, Kevin Bonnet, Anne Peichert ou encore du Rémi Ranguin. Votre moteur de recherche préféré sera votre ami pour savoir qui est qui dans la liste que je viens de vous faire.
Mais revenons-en à Erang. C’est un mélange de musique folk, médiévale, celtique, avec quelques incursions dans le black metal avec des voix typique de cette variante du etal. Sans oublier une forte inspiration de jeux de rôle classique. Les enfants des années 1980 se souviendront en écrasant une larme des séries de livres comme « La quête du Graal », dont j’ai parlé dans un livre publié par Larousse en 2014. Ben quoi, j’ai pas droit de me faire un peu de publicité ?
Sur sa page bandcamp, on trouve ses dix albums, sortis entre mai 2012 et octobre 2015. Chacun d’entre eux fait de 13 à 17 pistes, pour environ une petite heure à chaque fois.
Autant dire qu’écouter la totalité de la discographie, sans tomber dans la lassitude m’a demandé plus de 3 jours. 3 albums par jour, c’est pas mal, non ? Surtout avec ma pile à écouter qui frôle la dizaine d’albums divers et avariés en ce moment.
Avec une telle discographie, uniquement disponible en version numérique, il y a « à boire et à manger. »
Dans mes coups de coeur ? « Within The Land Of My Imagination I Am The Only God« , »Kingdom of Erang » et « Tome X« .
L’impression que j’ai eu en écoutant la discographie, c’est que l’auteur a cherché son style sur les 5 ou 6 premiers albums. Pas qu’ils soient horribles à écouter, loin de là, mais il manque un petit quelque chose que je n’arrive pas à définir. Peut-être le côté un peu sombre que j’affectionne dans la musique ?
En tout cas, n’hésitez pas à vous plonger dans la discographie de Kingdom of Erang. Vous finirez par y trouver votre bonheur.
Oui, c’est pas mal; ça me rappelle un peu le rock électronique de Tangerine Dream (un peu) et de Klaus Schulze dans les années 1980.
Je n’avais pas pensé à Klaus Schulze. Mea culpa. Il faut dire que je suis plus branché Lisa Gerrard avec qui il a travaillé.