J’ai découvert cet album il y a quelques semaines de cela. Je l’ai écouté plusieurs fois, et à chaque écoute, je me suis dit : « Cette fois ci, tu l’achètes. »
Mais il y a eu des contretemps, et après une demi-douzaine de tentative, j’y suis parvenu.
Après une première piste qui fait penser à une longue respiration en musique, on est projeté dans un monde de musique douces, planantes, mélange de cordes, de percussion. Si on ferme les yeux et qu’on écoute la mélodie, on se croirait projeté dans le début des années 1970, à l’époque où les Pink Floyd préparait l’album « Atom Heart Mother ».
Cependant, on est loin des longs titres de plus de 7 minutes. Les pistes sont relativement courtes, mais s’enchainent les unes avec les autres comme s’il n’y avait qu’un long morceau en réalité. Une seule piste de 26 minutes !
Il faut attendre la quatrième piste pour entendre les premières paroles de l’album, avec une rythmique un peu inspirée trip-hop. Avec la piste « Running on Steam », cela reprend un principe que j’ai pu constaté dans le post-rock : l’utilisation de textes parlés enrobés dans la mélodie. C’est aussi la première piste où on trouve des chants.
« Silver Cloud » reprend la tradition du reste de l’album : de l’instrumental pur et dure. Avec une tendance psychédélique pour ne pas dire « floydienne ».
L’avant-dernière piste éponyme est typique du space rock des années 1968-1970. De l’instrumental planant, avec une guitare acoustique aérienne. C’est la deuxième piste de l’album où il y a des chants.
L’ultime piste conclut l’album comme si on se réveillait d’un long rêve musical. C’est un album planant et ça fait vraiment du bien !