Mon premier PC, je l’ai acheté en 1995, quelques semaines avant la sortie du révolutionnaire (pour l’époque) MS-Windows 95. Je vous renvoie à l’épisode 6 de cette série de billet pour un moment de nostalgie.
Mon premier PC, c’était un bloc grisatre, sans lecteur de CD, ni de carte son. Juste un lecteur de disquette, un disque dur de 400 Mo, 4 Mo de mémoire vive, un écran cathodique de 14 pouces (qui devait peser autant de kilos)
J’avais payé l’ensemble dans les 4000 francs, soit l’équivalent de 810€ de nos jours. Je n’ai pas parlé du microprocesseur. Oups. C’était un 486DX2 à 66 Mhz. Mais pas un Intel 486. Non, un Cyrix.
Cyrix, racheté par VIA Technologies en 1999, était le troisième « grand » nom des fabricants de microprocesseur pour PC et compatible avec Intel et son éternel rival AMD.
Côté qualité, c’était vraiment le bas de gamme, AMD étant plus proche du milieu de gamme au final. Quand le premier pentium d’intel est sorti, celui qui se plantait en divisant certains chiffres à virgules, AMD et Cyrix d’abord pris de courts mirent au point leur réponses : le K5 et le 5×86. Leur fréquence monta au maximum à 133 Mhz.
Puis arriva le 6×86 et ses appellations qui jouaient sur les équivalences en performance par rapport à Intel. Ainsi, le 6×86 PR166+ ne tournait pas à 166 Mhz, mais seulement à 133 Mhz. Car sur certains plans, il arrivait à égaler un Pentium 166… Sauf pour les jeux 3D, très gourmand en calcul dit « à virgule flottante ». Tant qu’on se limitait à de la bureautique et des jeux peu gourmand, aucun problème.
Il y eu ensuite les 6x86MX (pour répondre à l’arrivée des premiers Pentium MMX), puis les MII (pour contrer les Pentium II), mais la guerre était perdue.
La mauvaise réputation en jeux des précédents 6×86, l’arrivée des premiers Athlon (en juin 1999) finirent de creuser la tombe de Cyrix. Grande perte ? Sur le plan de la concurrence, oui. Sur le plan technique, pas franchement ! 🙂
Rien à voir ou presque : du coup, je me souviens de mon premier ordinateur un MSX et microsoft faisait partie du truc. Ils investissent dans le noyau linux d’après ce que j’ai vaguement lu. La boucle est bouclée 🙂
Chapeau au passage pour le guide archlinux que je garde au chaud en cas de migration.
MSX ? Oui, MS en faisait partie, pour un standard qui n’a jamais vraiment fonctionné en dehors du… Japon !
Et de rien pour le guide.
Tout pareil ! Je crois que j’avais pris l’option lecteur CD. Ensuite ce fut les cartes 3dFx. Ca date de quand ?
C’est rigolo de se souvenir de ça. J’étais à la fac à l’époque et j’y avais touché pour la premiere fois de ma vie un PC pour faire de la cartographie et des histogrames sous exel. Je me disais il faut que je bosse cet été pour m’en acheter 1.
Ensuite (qualques années apres) je suis tombé sur Mandrake et là ….
Ah nostalgie quand tu nous tiens ….
Les cartes 3Dfx ? 1996 à 2000/2001. cf cet épisode de la série vieux geek : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=9645
Ah oui c’est ça. Pu…. le coup de vieux ! 20 ans
Et oui… 20 ans déjà : Cyrix, Windows 95, les kits multimédias, les CD-Rom 4x…
Si mon souvenir est bon, c’est avec l’arrivée de ces Cyrix qu’avait commencé l’épopée de l’overclocking. La mode de l’époque était de bidouiller le coef multiplicateur de fréquence.
le DX266 montait assez facilement à 75 et même à 99 si la tension était bien maitrisée.
Ça doit être à peu près à la même époque, oui.
Ah ma Matrox Mystique pour jouer à motoracer, ma Sound Blaster 16 avec port ISA avec son incroyable module Korg pour tout déchirer dans Duck Nukem, mon premier pentium. Avec tout ça j’avais dégoutté tous mes potes encore sous 486DX 2×66
souvenir souvenir
Bande de petit jeunes…
Vous étiez encore en culotte courte que je tapotais déjà sur le clavier tactile du Zx81 et son extension 16ko. (Ce n’était pas le mien mais on se le partageait avec les potes)
Je ne vous parle pas des calculatrices : L’HP41c (on se voyait déjà dans la navette …)
Puis y’a eu l’Oric 1 ..Ah …Vic20, commodore 64 et enfin Apple II : La ça commençait à être autre chose mais alors le tarif !
14000F L’Apple IIe + 1 lecteur de disquette souple 128ko plus le moniteur vert.
J’ai racheté par la suite, un autre lecteur de disque, une imprimante et une Carte CPM !!
Bon ales je vous laisse j’ai ma tisane à prendre … 😉
Chez moi c’était aussi le ZX81, mais sans l’extension (ah… 1ko de mémoire vive, le confort quoi). On avait le boulet aux pieds mais on aimait ça. ^^ Le premier PC, fait à la mano, est arrivé en 1996, avec un DX4-100 de chez AMD, un beau petit processeur à l’époque.
Les orics, toute une époque. Je me souviens que j’achetais les science et vie parce qu’il y avait toujours une partie programmation à la fin… enfin ça c’était avant.
mon premier : 1 amstrad 1512 avec double lecteur de diskette 5 1/4 , excusez du peu !
il fallait en premier charger la diskette système dos car pas de disk dur 🙂
HOOOO comme c’est mimi! une aimable petite coterie sentant la naphtaline et le cachou, se remémorant avec nostalgie de leur vieil ordinateur aussi usagé que périmé!
L’oeil est tout humide, la goutte au nez fait renifler nos vieux aventuriers qui ont encore à cette heure la gorge nouée!
Les enfants…Une madeleine et au lit!
C’est pas la madeleine : c’est le suppositoire voyons !
Pour les nostalgiques, regardez la série Halt And Catch Fire.
ça se passe dans les années 80 ou un entrepreneur voulait concurrencer IBM et son PC et Apple avec son Macintosh.
La saison 2 a déjà commencé et c’est très bien.
Merci pour l’info !
A chacun ses petites douceurs!
intéressant blog merci Frederic Bezies
Tiens tiens…même époque pour le premier PC mais juste à la sortie de 95 avec l’essuyage de platre très instructif.
Et récemment, j’ai eu affaire à un Cyrix dans un matériel de mesure où un PC muni d’un 6×86 se chargeait de l’acquisition. Moyen irréraparable, carte d’acquisition introuvable, plus de sources des logiciels chez le constructeur, bref, un moyen à 50000 Euros à la poubelle…. Mais le 6×86 tourne toujours 😀