« L’Appel du Vide » de « Rise of Avernus » : un mélange explosif.

Dans un billet « en vrac' » de début janvier 2015, je parlais en vitesse du premier LP des australiens du groupe « Rise of Avernus« .

L’album est sorti en 2014 et peut être écouté sur la page bandcamp du groupe. Inutile de préciser que je l’ai acheté pour me faire un petit cadeau d’anniversaire avec un peu d’avance.

Le groupe est australien, propose un titre d’album en français et est produit par un label italien. Vive la mondialisation ! 🙂

Le groupe mélange plusieurs influences : du chant growl (pour l’influence death metal), du chant féminin clair (pour l’influence symphonique) et des pistes qui sont tout de même assez longues, la plus courte, éponyme de l’album durant moins de deux minutes, la plus longue arrivant à 7 minutes 30. Autant dire que l’on peut rajouter une influence progessive très marquée.

La première piste nous propose déjà le mélange qui teinte la plupart des pistes : le metal (guitares, batteries) avec un chant growl. Si le chant growl est seul durant une ou deux minutes, rapidement le chant clair arrive et se marie à la perfection.

Le groupe ne tombe pas dans la facilité du chant growl pour remplir les pistes. Les périodes de calme alternent avec des périodes plus « lourdes ».

Avec des pistes comme « The Mire », l’intro rapide au piano est accompagné par des riffs et des rythmiques plus lourdes, plus metal. Ici le duo chant clair et growl transcende la piste. Les morceaux de piano transforme cette piste de metal progressif classique en quelque chose de complètement différent et de tout aussi bon, de plus orchestral.

« Disenchanted » est la plus longue piste de l’album, et commence par un long solo de chant clair. Le chant masculin est clair pour une fois. De nouveau, c’est le côté orchestral qui transporte l’auditeur tout le long de la piste.

Après la piste la plus longue, arrive la piste la plus courte, éponyme de l’album. Piste entièrement instrumentale et typiquement symphonique et sert d’introduction à la piste suivante « Ethereal Blindness », qui reprend la recette de « Disenchanted » au niveau du chant.

« Embrace The Mayhem » commence tout en douceur… Une lente montée en puissance, mais pour proposer une piste typiquement metal symphonique. Avec quelques influences jazzy au passage.

« An Somnium » qui suit est beaucoup plus lourd, plus inspiré death metal. Comme pour compenser la piste précédente qui était tout en douceur. Sur cette piste, le chant growl règne en maître incontesté sur le premier tiers de la piste.

L’ultime piste, « As Soleness Recedes » par sa composition rappelle un peu « Disenchanted », et permet de conclure l’album en beauté. J’avoue que j’avais été intrigué par la pochette, et que lors de la première écoute, j’ai été plus qu’agréablement surpris.

C’est du spécial, mais cela fait tellement du bien de tomber sur des groupes qui mélangent un peu différent genres pour faire leur propre « cuisine ». Maintenant, il reste une question. Après un premier LP aussi bien réussi, le groupe arrivera-t-il à faire aussi bien, sinon mieux pour son prochain opus ? C’est tout le mal que je lui souhaite !

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