Je dois le confesser, je n’ai que peu d’attrait pour la musique française et francophone, qui se résume souvent à de la bouille pour bébés mal réchauffée, que ce soit avec des officiers radiés ou encore des personnes dont le pseudo n’a que de taille que l’égo 😀
Cependant, il y a deux albums dont je voudrais parler dans ce cours article, deux EP. Le premier est du groupe Maz Plant Out (dont j’avais parlé en mars 2013). Le second est d’une chanteuse orientée rock, Ysé, que j’avais découvert il y a un certain nombre d’années via son premier album « Rêve d’Anges Heureux » (sorti en 2005, et toujours écoutable sur Jamendo) que j’avais pu acquérir en version physique en 2010.
Commençons par l’EP « Three Tales » de Maz Plant Out. Sorti en 2014, cet EP de 3 titres nous replonge dans l’univers si typique du groupe : mélange de jazz, de mélodies douces, des cordes et cette fois-ci par de la harpe.
Les trois pistes durent chacune 6 minutes. Chacune développe un environnement féérique, cotonneux, dans lequel on a envie de se plonger. Que Marion Buyssonnade chante en anglais, comme sur « Coppelia » et « Baba Yaga » ou en français, comme sur « L’ordre des choses », c’est du pur sucre pour les oreilles !
L’EP peut être acheté directement sur le site officiel du groupe, section vente. Si vous avez aimé le premier album de Maz Plant Out (écoutable sur Deezer, entre autres), foncez, vous ne serez pas déçu !
Ysé, c’est du bon gros rock français. Il y a quelques mois, j’ai pu voir qu’elle proposait via Ulule le financement de son nouvel EP (qui sort / est sorti le 17 novembre 2014).
J’ai sauté sur l’occasion pour acquérir ainsi le duo premier album « Nouvelle Ère » + nouvel EP, que j’ai reçu il y a quelques jours. Le nouvel EP, entièrement enregistré en live s’appelle « Eldorado ».
L’EP propose 5 titres, pour une durée de 17 minutes environ. On retrouve avec Ysé et son album les racines du rock. Du bon gros rock qui respecte ses classiques, qui propose des titres courts et puissants. C’est un EP enregistré en live, ce qui change un peu des productions trop lisses de prise en studio qui sont par la suite travaillées au point de n’avoir aucune imperfection, d’être trop lisses et presque ennuyeuses à écouter.
Dès le début de la première piste, on sent des influences du rock des années 1970, période bénie pour cette musique. La guitare électrique de la première piste « De l’aveux de ses yeux » nous plonge dans une période où les musiciens savaient jouer de leurs instruments.
Les textes sont intéressants, et la voix d’Ysé, un peu rauque, les transcendent. Ils sont ciselés, et sont vraiment bons à écouter. Loin de la bouillie pour bébés qui encombre les radios.
Le deuxième titre est plus « énervé », moins ballade que le premier titre. On s’imagine dans la salle de concert alors que le titre commence. Le titre est plus « dur », limite hard rock du début des années 1970.
« Héros-limite » nous plonge toujours dans l’univers de la salle de concert, et on imagine les briquets qui s’allument alors que le titre commence. Ce titre me fait penser aux créations du premier EP d’Ysé, sorti en 2005 dans sa construction. Très bon donc, surtout que j’ai découvert cette chanteuse via son premier EP auto-produit.
« Labyrinthes » est un titre très rapide, très rythmé. Ysé y pose sa voix et la magie s’opère. On se surprend à taper du pied sur la rythmique.
L’ultime piste est un reprise d’un titre de son premier album (écoutable sur Deezer).
Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bon dimanche malgré le temps pourri de ce mois de novembre 2014 🙂