Il y a plus de deux ans, je parlais de ce groupe de metal francophone, à l’occasion de leur premier album. Le groupe a sorti récemment un nouvel opus, « Erotic Drive », en trois éditions avec la piste bonus qui diffère à chaque fois : la version « white » pour le côté « ambiant » du groupe, la version « black » pour le côté « sombre », et la version couleur qui reprend les deux.
L’album commence avec une très bonne piste, Pocket Gun qui reprend les fondamentaux de l’album précedent : des mélodies solides, la voix de la chanteuse qui se marie bien avec, parfois quelques guitares saturées mais qui ne surcharge pas l’ambiance.
Certaines pistes utilisant un chant un peu trop proche du « grunt » – qui est difficile à maîtriser, un des maîtres actuel de cette technique étant un certain Mikael Åkerfeldt – rend l’écoute moins agréable. Mais elles sont minoritaires sur l’album. En gros, deux ou trois sur les onzes officielles.
Mes pistes préférées après la première écoute ? En dehors de mes deux gros coup de coeur (Heavy Night et Meiga), je rajouterais :
- Pocket Gun
- X-Song
- Midnight Pool
- Prostitute
- Sweet Polar
L’album est disponible à partir de 5 € (j’ai donné un peu plus), et j’ai pris la version blanche après avoir comparé les pistes bonus.
J’avoue que j’ai noté une évolution entre le premier album et celui-ci : une utilisation croissante du chant clair. Ce qui n’est pas si mal comme évolution 😉
Maintenant, à vous d’écouter. Car si j’aime les albums qui dégagent de la douceur cotonneuse (comme des albums de folk éthérée), j’avoue que j’apprécie les albums qui secouent un peu plus, et qui permettent de se décalaminer les cages à miel 😉
En effet, pour la petite anecdote, dans mon assez grosse discographie (environ 460 albums), j’ai aussi bien Simon et Garfunkel, Black Sabbath, Barclay James Harvest Opeth, Miles Davis ou encore Nine Inch Nails. Donc, de quoi équilibrer les albums « doux » et les albums plus « durs », comme les deux faces d’une médaille.
C’est du bon gros rock qui reprend les bases du métal sans tomber dans les excès des guitares saturées qui couvrent tout.