Quand les « culs-bénits » influençaient la Constitution Américaine… Le 18ième amendement…

Demain, ce sera le 93ième anniversaire de la ratification du 18ième amendement de la constitution américaine, celui qui établit ce qui est resté dans l’histoire du 20ième siècle connu sous le nom de « Prohibition ».

Alors que le Parti Républicain se déchire et que les candidats sont plus « culs-bénits » et « bigots » les uns que les autres, il est bon de revenir sur cette période de l’histoire nord américaine.

Sous la pression de ligue de tempérance, qui voulait bannir toute forme de boissons alcoolisées, dans le but de combattre les violences conjugales (but honorable), la prohibition des boissons alcoolisées se mit en place… La première section contient l’interdiction des boissons alcoolisées.

Section 1 : L’année suivant la ratification de cet article, la production, la vente ou le transport de boissons alcoolisées sont interdites. L’importation vers les États-Unis ou l’exportation en provenance des États-Unis et de tous les territoires sous leur juridiction à des fins de consommation sont également interdites.

Pour le plus grand bénéfice de mouvements mafieux qui tels les opérateurs téléphoniques historiques français se firent des testicules en or durant des années en vendant de l’alcool de contrebande souvent de mauvaise qualité. Et parfois de l’alcool en provenance de pays qui ne l’était pas, comme l’Europe continentale.

Il faut se souvenir que Scarface, Al Capone n’est tombé que suite à un contrôle fiscal, et nullement pour ses activités illégales concernant l’alcool.

Il faudrait que les personnalités politiques de tous les pays se souviennent que la prohibition pure et simple de substance est la porte ouverte à tous les trafics et à l’argent sale. Quelle que soit la prohibition en question. L’exemple de ce texte hypocrite ratifié il y a 93 ans le prouve bien.

5 réflexions sur « Quand les « culs-bénits » influençaient la Constitution Américaine… Le 18ième amendement… »

  1. excellent, on se persuade que les gens blinder de diplôme et d’âges mur pour prétendre avoir une bonne expérience de la politique.

    il appelle ça la sagesse j’y vois de l’exaspération résultat des course travaille bâcler

      1. Je ne pense pas que ce n’est que mon interprétation, c’est plutôt le prolongement de la conclusion de ton article (si du moins je l’ai bien compris).

        On pourrait prendre des exemples moins extrêmes et plus discutables que le cocaïne, et plus actuels, comme par exemple la prostitution et/ou le cannabis.

        Moi je pense au contraire qu’il y a des choses à prohiber, d’autres à réglementer, sinon on aurait le droit à toutes les dérives et ce serait un bordel monstre. D’ailleurs c’est pour ça que la loi existe.

        C’est mon avis 🙂

        1. Je disais simplement qu’une prohibition pure et simple est une bêtise sans nom. Et qu’elle entraîne toujours une filière d’approvisionnement en parallèle.

          Moi je pense au contraire qu’il y a des choses à prohiber, d’autres à réglementer, sinon on aurait le droit à toutes les dérives et ce serait un bordel monstre. D’ailleurs c’est pour ça que la loi existe.

          Plus tu prohiberas une chose, plus elle aura d’intérêt et donc fournira de l’argent à des réseaux mafieux. L’exemple parfait est la Prohibition des années 1920.

          Chacun voit midi à sa porte, tout dépend de son fuseau horaire.

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