Je parle de la collection proposée par Altaya, « Vinyles de Jazz » qui proposent les classiques. Ayant récemment investi dans une nouvelle mini-chaîne qui fait platine vinyle (33-45-78 tours), radio, CD et encodage MP3, j’avais pris le premier numéro par curiosité… C’était l’album « Kind Of Blue » de Miles Davis. Il faut dire qu’un autre élément est rentré en ligne de mire.
J’avais acheté quelques temps auparavant – à l’origine car je n’avais pas trouvé d’autre album de l’époque Mark II de Deep Purple – « Machine Head ». Sur la deuxième face, après le cultissime « Smoke On The Water », « Lazy » et son intro jazzy de deux ou trois minutes.
Le vinyle ne coutant que 2,99 €, je me suis dit : « prends-le, si tu es déçu, tu ne regretteras pas trop ». Et dès les premiers instants de la piste « So What », le coup de coeur…
C’est donc avec intérêt que j’ai acheté hier, le deuxième numéro « Bird and Diz ».
J’avoue que j’ai été franchement conquis par cet album qui sur certains plans apportent les rythmes qui matinés de guitare donnèrent la trame des premiers grands classique de la musique rock américaine des années 1950, musique diabolique, car de nègres, pour reprendre le propos de citoyens du ségrégationniste état de l’Alabama (jusqu’au milieu des années 1960, 1966 de mémoire) :
On ne peut pas continuer à tolérer que notre jeunesse soit contaminée par la musique des nègres, qui les ramènent à l’état d’animal.
Bref, pour vous lavez les oreilles de la sousoupe des majors qui monopolisent les radios, écoutez donc un peu de jazz… Cela ne fait pas de mal d’essayer de se cultiver, musicalement parlant.